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Soutenir les plateformes coopératives
Soutenir les plateformes coopératives
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GAFAM : 5 lettres qui font référence aux 5 plus grosses entreprises du secteur du numérique. Ce sont Google Apple Facebook Amazon et Microsoft. Ces entreprises dominent le marché mais un nouveau schéma se dessine avec les plateformes coopératives. Derrière ce modèle , on retrouve un collectif qui développe la plateforme et qui y participe. Quel est l’intérêt d’utiliser ces plateformes ? On en parle dans Wéo Planète avec l'Apes et le portail nosdeclics.org
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Face à la domination des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), un nouveau modèle émerge : les plateformes coopératives. Ces plateformes, basées sur la participation et la coopération, offrent une alternative éthique et solidaire. Dans les Hauts-de-France, de nombreuses initiatives voient le jour, portées par des acteurs engagés.
Les plateformes coopératives : un modèle participatif et solidaire
Les plateformes coopératives se distinguent par leur gouvernance collective. Elles sont détenues et gérées par les personnes qui y participent, qu'il s'agisse de producteurs, de consommateurs ou de travailleurs. Ce modèle favorise la transparence, la solidarité et la redistribution équitable des richesses.
L'exemple de Copcycle, une fédération de coopératives de cyclo-logistique, illustre parfaitement ce modèle. À Lille, Lillebike, membre de Copcycle, propose des livraisons à vélo, écologiques et respectueuses des valeurs sociétales. « Nous, on peut le faire, mais en le faisant dans des conditions dignes, respectables et qu'on soit payé correctement pour notre travail », témoigne un coursier de Lillebike.
NoDéclic : un portail pour découvrir les plateformes coopératives des Hauts-de-France
Le projet NoDéclic, porté par la PES (Pôle d'Économie Solidaire), recense 21 plateformes coopératives dans les Hauts-de-France.
« Nous, notre rôle, en partie, c'est de recenser toutes ces plateformes, de regarder leurs pratiques, les bonnes pratiques, vérifier qu'on est bien sur des plateformes de l'économie solidaire », explique Joachim Lebrun, directeur de la PES.
NoDéclic propose une diversité de services : consommation locale (Le Court-Circuit), covoiturage gratuit (Mobicop), prêt d'objets entre particuliers (Tipimi), etc.
« Il y a vraiment deux grosses catégories, il y a les plateformes qu'on connaît tous, il y a celles qu'on connaît moins, et qui essayent à la fois de rendre le même service avec la même qualité, et qui y ajoutent des valeurs, des valeurs de citoyenneté, de solidarité, de mise en coopération », souligne Joachim Lebrun.
Tipimi : le prêt d'objets entre particuliers
Tipimi, une plateforme de prêt et d'emprunt d'objets entre particuliers, existe depuis 8 ans.
« Globalement, une fois que les personnes commencent à adhérer à la plateforme et à se prêter et à s'emprunter les objets, là ça coule tout seul, on voit qu'il n'y a pas de problème », témoigne Diane Craft, représentante de Tipimi.
Pour développer la confiance et la proximité, Tipimi dispose d'un lieu physique, vitrine de la plateforme.
« C'est très très important, d'autant plus qu'il faut donner confiance. Et c'est du local à local, on fait de l'hyper local, donc en fait le lieu vitrine sert à ça. », explique Diane Craft.
La Cope des Communs : un réseau pour soutenir les plateformes coopératives
L'association La Cope des Communs, créée en 2016, a pour objectif de construire des alliances entre l'économie sociale et solidaire et les communs numériques.
« Nous, on travaille sur les ponts entre l'économie sociale et solidaire et les communs, ou, dans ce cas, les communs numériques », explique Vera Vidal, chargée d'intermédiation praticien-chercheur.
La Cope des Communs soutient des plateformes comme MobiCorp, CoopCircuit et CoopCycle, en leur offrant un espace de mise en lien et de travail partagé.
« Ces plateformes, ce qu'elles proposent par rapport aux GAFAM, c'est justement d'incarner d'autres valeurs par d'autres pratiques », souligne Vera Vidal.
Un enjeu citoyen et politique
Soutenir les plateformes coopératives est un acte citoyen et politique.
« Les choix qu'on fait en termes de plateformes numériques et d'outils numériques ne sont pas neutres. Et c'est ce qu'essaie de faire, justement, la paix, c'est avec la plateforme, nos déclics. », rappelle Vera Vidal.
Les décideurs politiques ont également un rôle à jouer, notamment en matière de souveraineté numérique.
« Les choix que l'on fait et les choix que les décideurs politiques font des plateformes qu'elles vont soutenir, que ce soit par les formes de régulation, que ce soit par les formes de financement, par toutes les procédures de marché public aussi, tout ça, sont des pas vers le type de plateformes numériques qu'elles souhaitent soutenir », souligne Vera Vidal.
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