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Politiquons : le Sénat sur tous les fronts
Alexandre Basquin, ancien maire d'Avesnes-les-Aubert pendant dix ans, est aujourd'hui sénateur du Nord. Cet élu de terrain, attaché à la proximité avec les citoyens, a pris ses fonctions au Sénat en novembre dernier, suite à la démission d'Éric Bocquet. Son passage à la mairie lui a permis d'acquérir une expérience essentielle qu'il met aujourd’hui au service de ses nouvelles responsabilités.
Tout en siégeant au Sénat, il reste conseiller municipal afin de conserver un lien direct avec sa commune.
Il réagit à l'annonce du troisième Pacte pour la Sambre-Thiérache-Avesnois et salue cette initiative gouvernementale.
Il exprime néanmoins des inquiétudes quant aux incertitudes budgétaires et aux baisses potentielles de subventions. Il rappelle que les collectivités locales sont les "premiers investisseurs publics de France" et qu’elles doivent être mieux soutenues.
Autre sujet phare abordé : son appel à quitter massivement les réseaux sociaux. Il dénonce la mainmise des GAFAM et des BATX sur le débat public et met en garde contre leur influence croissante.
Il exprime une inquiétude particulière à l'égard d'Elon Musk, citant ses investissements dans des secteurs stratégiques (X, SpaceX, Starlink, Neuralink) et sa proximité avec Donald Trump.
Il plaide pour la création d'un consortium mondial des organes de presse afin de réguler les médias sociaux et protéger la liberté de la presse.
Le sénateur Basquin s'oppose fermement à la réintroduction des pesticides néonicotinoïdes en France, une décision qu'il juge dangereuse pour la santé publique et l’environnement.
Il reconnaît cependant les difficultés du monde agricole, notamment face à la concurrence internationale, et appelle à une harmonisation des règles au niveau européen. Dans cette optique, il rappelle son opposition à l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur, qui pourrait aggraver ces problèmes.
Enfin, Alexandre Basquin salue l'union sacrée au Sénat pour lutter contre le narcotrafic. Il soutient une proposition de loi transpartisane visant à renforcer l'arsenal juridique contre les trafiquants et à créer un parquet national spécialisé.
Toutefois, il déplore le manque de moyens alloués à la justice et rappelle qu’il manque actuellement 1 500 juges en France.
Il pointe également du doigt la responsabilité des banques, qui participent indirectement au blanchiment d’argent issu du trafic de drogue, sans être inquiétées.
Politiquons : le Sénat sur tous les fronts
WEO
L'élu communiste du Nord Alexandre Basquin, est l'invité de "Politiquons" sur Wéo. Il aborde des sujets majeurs allant de la politique locale à la régulation des plateformes numériques.
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Un parcours d’élu de proximité
Alexandre Basquin, ancien maire d'Avesnes-les-Aubert pendant dix ans, est aujourd'hui sénateur du Nord. Cet élu de terrain, attaché à la proximité avec les citoyens, a pris ses fonctions au Sénat en novembre dernier, suite à la démission d'Éric Bocquet. Son passage à la mairie lui a permis d'acquérir une expérience essentielle qu'il met aujourd’hui au service de ses nouvelles responsabilités.
"J'étais élu 10 ans maire d'Avesnes-les-Aubert, c'est un véritable enrichissement. Les habitants m'ont apporté beaucoup à travers leurs discussions et leurs partages."
Tout en siégeant au Sénat, il reste conseiller municipal afin de conserver un lien direct avec sa commune.
L'opportunité du pacte Sambre-Thiérache-Avesnois
Il réagit à l'annonce du troisième Pacte pour la Sambre-Thiérache-Avesnois et salue cette initiative gouvernementale.
"C'est une très bonne nouvelle pour les élus locaux qui se battent depuis tant d'années pour obtenir des fonds de l'État au profit de leurs habitants."
Il exprime néanmoins des inquiétudes quant aux incertitudes budgétaires et aux baisses potentielles de subventions. Il rappelle que les collectivités locales sont les "premiers investisseurs publics de France" et qu’elles doivent être mieux soutenues.
"Les élus sont extrêmement inquiets à quelques semaines de l'adoption de leur budget primitif. Ils craignent de nouvelles pertes de ressources."
Quitter les réseaux sociaux : un appel audacieux
Autre sujet phare abordé : son appel à quitter massivement les réseaux sociaux. Il dénonce la mainmise des GAFAM et des BATX sur le débat public et met en garde contre leur influence croissante.
"Ces entreprises ne se contentent pas de développer un modèle économique, elles imposent également un modèle politique, souvent réactionnaire."
Il exprime une inquiétude particulière à l'égard d'Elon Musk, citant ses investissements dans des secteurs stratégiques (X, SpaceX, Starlink, Neuralink) et sa proximité avec Donald Trump.
"Feriez-vous confiance à Elon Musk, avec tous ses excès, pour vous implanter un implant cérébral demain ?"
Il plaide pour la création d'un consortium mondial des organes de presse afin de réguler les médias sociaux et protéger la liberté de la presse.
Non aux néonicotinoïdes et au Mercosur
Le sénateur Basquin s'oppose fermement à la réintroduction des pesticides néonicotinoïdes en France, une décision qu'il juge dangereuse pour la santé publique et l’environnement.
"C'est un véritable retour en arrière. Ces substances sont non seulement nocives pour la biodiversité, mais elles augmentent aussi le risque de cancer chez les agriculteurs."
Il reconnaît cependant les difficultés du monde agricole, notamment face à la concurrence internationale, et appelle à une harmonisation des règles au niveau européen. Dans cette optique, il rappelle son opposition à l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur, qui pourrait aggraver ces problèmes.
Renforcer la lutte contre les narcotrafics
Enfin, Alexandre Basquin salue l'union sacrée au Sénat pour lutter contre le narcotrafic. Il soutient une proposition de loi transpartisane visant à renforcer l'arsenal juridique contre les trafiquants et à créer un parquet national spécialisé.
Toutefois, il déplore le manque de moyens alloués à la justice et rappelle qu’il manque actuellement 1 500 juges en France.
"Nous devons lutter efficacement contre le trafic de drogue, mais cela ne doit pas masquer le manque criant de moyens pour la justice, qui doit rester à la fois efficace et humaine."
Il pointe également du doigt la responsabilité des banques, qui participent indirectement au blanchiment d’argent issu du trafic de drogue, sans être inquiétées.
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