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Maladies cardiovasculaires : Le CHU d'Amiens sensibilise à la valvulopathie

WEO

AVC, infarctus du myocarde...beaucoup de maladies cardiovasculaires sont aujourd'hui connues. À l'occasion de la Journée Mondiale du Coeur, le Centre Hospitalier Universitaire d'Amiens (80) proposait ce mercredi de sensibiliser le public aux pathologies liées au coeur, comme la valvulopathie. Des informations, des consultations gratuites, de quoi prévenir les éventuelles complications souvent liées à notre hygiène de vie...

Alain a 84 ans et vient aujourd'hui passer un bilan préopératoire.

« J’ai des essoufflements et des fatigues quand même assez prononcées. Et depuis quelques années j'avais un souffle au coeur. Ça a empiré depuis ce temps là quoi. » Alain - patient de 84 ans

Comme 13 pour cent des patients de plus de 75 ans, Alain souffre d'un rétrécissement aortique, une pathologie liée au cœur, qui donnera suite à une intervention chirurgicale.
« La valve aortique, qui est la valve à la sortie du cœur, qui doit normalement faire à peu près 4 centimètres carrés de surface, fait moins d'un centimètre carré chez ce patient, donc quatre fois moins que ce qu'elle devrait. Du coup, le cœur a du mal à éjecter le sang et donc le patient commence à avoir des symptômes donc, il faut envisager une intervention. » Yohann Bohbot - Praticien en cardiologies au CHU d’Amiens

Douleurs thoraciques, essoufflement, palpitations...Nombreux sont les symptômes engendrés par les maladies cardiovasculaires. Des symptômes qu'il faut savoir interpréter. Souvent, une simple consultation suffit pour en avoir le cœur net.

« Comme je marche beaucoup, et que je suis essoufflée, pas tout de suite mais que je suis quand même essoufflée en faisant 2 3 kilomètres, alors je voulais savoir si j'avais rien de spécial. Là, je suis rassuré. » Odile - Patiente

Avec près de 400 décès par jour, les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité en France. Des pathologies de plus en plus fréquentes et qui touchent des patients de plus en plus jeunes. D'où l'importance de prévenir tout risque par des habitudes saines.

« C’est absolument fondamental. C'est d'avoir un bon mode de vie. Ne pas fumer. Lutter contre le surpoids. Dans notre région, on a beaucoup de surpoids, beaucoup, beaucoup de surpoids, en particulier chez les jeunes. On a un taux de surpoids et d'obésité chez les adolescents, très important. Et donc, ce sont des facteurs majeurs pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. » Christophe Tribouilloy - Chef du pole cardio-thoracique-vasculaire au CHU d’Amiens

Un Français sur quatre suit un traitement lié à une pathologie cardiovasculaire. Lutter contre les facteurs de risque qui peut être la meilleure solution pour limiter ces traitements lourds, voire même éviter le bloc opératoire.

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