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L'info des Hauts-de-France du vendredi 28 février 2025

WEO 28/02/2025 à 16h48
Dans l'actualités des hauts de France ce vendredi 28 février 2025, des pompes face aux risques d'inondation dans la Somme, quelles retombées économiques au Carnaval de Dunkerque, des ministres au salon Viva Fabrica à Lille, les matchs du week-end en Ligue 1 et Ligue 2 de Football, la délicieuse recette du potjevleesch.

Grandes marées : mobilisation à Saint-Valery-sur-Somme

À Saint-Valery-sur-Somme, la sécurité civile et les pompiers ont installé quatre pompes pour limiter l'impact des grandes marées sur les inondations qui menacent le département de la Somme

"Pendant les grandes marées, la hauteur de la mer est tellement importante que si les écluses ne sont pas fermées, la mer peut arriver jusque dans les terres. Comme les grandes marées durent longtemps, les écluses sont fermées pendant longtemps, ce qui induit une augmentation de hauteur du canal maritime. L'action des pompes est là pour essayer de travailler à diminuer la hauteur que prend le canal pendant la fermeture des écluses.", explique un responsable des services de secours. 

Les pompes permettent d'évacuer jusqu'à 5 m³ d'eau par seconde, soit l'équivalent de près de deux camions de pompiers. Elles resteront en place jusqu'à la fin des grandes marées, prévue mardi, et plus longtemps si nécessaire. 

"Aujourd'hui, on a prévu de rester jusqu'à la fin des grandes marées qui sont prévues mardi. Mais si jamais des conséquences se confirmaient plutôt négatives, on restera le temps qu'il faudrait pour accentuer la baisse du niveau d'eau dans le canal", précise un pompier.

Carnaval : les préparatifs battent leur plein

Le carnaval approche à grands pas, et les préparatifs vont bon train dans les magasins spécialisés. 

"On reçoit une ville complète dans le magasin. Samedi, on parle de milliers de personnes", témoigne un commerçant. 

Les carnavaleux se pressent pour trouver le déguisement idéal, entre berguenards, paillettes, tulle et plumes.

Les commerçants et artisans de la ville sont également sollicités, notamment pour la confection de tartes au sucre, une tradition du carnaval. 

"Il y a énormément de gens qui sont expatriés, qui sont partis un peu partout en France, voire même à l'étranger, et qui reviennent spécialement pour le week-end des Trois Joyeuses", explique un boulanger. 

Industrie : Viva Fabrica promeut les métiers d'avenir

La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne, et le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, ont inauguré l'édition 2025 de Viva Fabrica à Lille. Ce salon de l'industrie de demain vise à faire découvrir les métiers de l'industrie, souvent méconnus des jeunes, et notamment des filles. 

"On a besoin de former tous les talents, les compétences de demain. Et c'est ce à quoi on s'envoie à l'Éducation nationale. On a un grand défi qui est d'attirer les jeunes filles vers ces métiers de l'industrie. C'est des métiers qui sont passionnants. C'est des métiers où il y a des vrais parcours professionnels. C'est des métiers qui sont mieux rémunérés que les emplois tertiaires.", déclare Élisabeth Borne

Marc Ferracci souligne l'importance de susciter des vocations pour répondre aux besoins de recrutement de l'industrie. 

"L'industrie a besoin de recruter. Il y a 70 000 postes qui n'ont pas été pourvus l'année dernière dans l'industrie. Ça veut dire que les besoins existent, ils sont là. Et c'est en suscitant de la passion, en suscitant des vocations, qu'on va tous y arriver. C'est à ça que sert ce salon, et c'est pour ça qu'on est là."

Le potjevleesch, un plat traditionnel flamand

Le potjevleesch, plat rustique et savoureux, est une spécialité culinaire des Flandres. Composé de quatre viandes (porc, poulet, veau, lapin) et de légumes, il est cuit en terrine et recouvert d'une gelée naturelle. 

"Le potjevleesch veut dire en flamand viande en petit pot. Donc là, l'ensemble se marie bien parce que le porc va mettre un peu de gras, il va donner un petit peu à la cuisse de lapin qui est plus sèche. ", explique Bruno, qui prépare ce plat selon une recette familiale. 

La légende raconte que ce plat aurait été popularisé par les travailleurs extérieurs, car il est pratique à transporter et à consommer. 

"C'est hyper pratique parce que les gens qui travaillent à l'extérieur, que ce soit les marins, les agriculteurs et tout, quand tu rentres le midi, t'as faim, tu sors ta terrine, t'as tout de suite la viande, elle est prête, c'est cuit, il faut une pomme de terre et puis un peu de frites, de la salade", raconte Bruno

Sa touche personnelle : un pied de porc, du vinaigre, du genièvre et de la bière, qui vont donner du goût et former la gelée pendant la cuisson.

 Après 2h30 de cuisson au four et 24h au réfrigérateur, le potjevleesch est prêt à être dégusté, accompagné de frites bien chaudes. "Regarde ma gelée, naturelle, regarde la couleur. On croirait des diamants", s'enthousiasme Bruno.

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