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Grande-Synthe : retour sur l'évacuation du camp de migrants de la Sècherie
Au micro de Wéo, les associations sur place réagissent. Et Christian Hogard, délégué départemental pour le Secours Populaire, soutient ce démantèlement du camp. "L'évacuation aujourd'hui est une bonne chose sanitaire et humanitaire et les moyens mis pour assurer ce démantèlement sont satisfaisants. La sécurité est assurée pour tous et le transfert se fait dans de bonnes dispositions" a-t-il réagi ce matin.
En milieu de journée, le préfet du Nord Georges-François Leclerc s'est exprimé au sujet du démantèlement du camp, justifiant une décision de justice prise par Gérald Darmanin, Ministre de l'Intérieur.
Le préfet faisait état de "400 étrangers mis à l'abri à travers la région du Nord et en Île-de-France, mais aussi dans l'ensemble des régions du territoire" ainsi "qu'une trentaine d'interpellations au préalable du démantèlement, de délinquants, trafiquants ou passeurs". Ces derniers ont été éloignés et mis à la disposition de la justice.
Les mises à l’abri ont été réalisées, à l’écart du littoral, dans des centres d’hébergement répartis dans le Nord et d’autres régions françaises. Cette mise à l’abri permet aux personnes de disposer d’un répit et de se voir communiquer les droits dont elles disposent, notamment la possibilité de demander l’asile en France et être informées des aides existantes au retour dans le pays d’origine.
Le 10 novembre dernier, nous parlions du camp de migrants de Grande-Synthe sur notre antenne avec le maire de la ville, Martial Beyaert qui exprimait son désarroi et le sentiment d'abandon de sa ville par l'État sur la question migratoire, tandis que la ville de Calais retenait surtout l'attention.
Grande-Synthe : retour sur l'évacuation du camp de migrants de la Sècherie
LA VOIX DU NORD
Depuis plusieurs semaines, ils sont plus de 1500 migrants à occuper l’ancienne Sècherie, près de la zone commerciale d’Auchan, à Grande-Synthe. Une opération de démantèlement a eu lieu ce mardi 16 novembre de 8h à 14h.
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Les forces de l'ordre et services d'état ont investi dès ce matin vers 8h00 le camp de migrants de Grande-Synthe afin de procéder à son démantèlement. Squatté par plus de 1500 personnes, dont femmes et enfants, il s'agit de l'un des plus importants de la Côte d'Opale. Les associations étaient également sur place et veillaient au bon déroulé des opérations, qui se sont passées dans le calme. L'opération s'est achevée à 14h00. Plus d'informations sur La Voix du Nord.
"Une bonne chose sanitaire et humanitaire"
Au micro de Wéo, les associations sur place réagissent. Et Christian Hogard, délégué départemental pour le Secours Populaire, soutient ce démantèlement du camp. "L'évacuation aujourd'hui est une bonne chose sanitaire et humanitaire et les moyens mis pour assurer ce démantèlement sont satisfaisants. La sécurité est assurée pour tous et le transfert se fait dans de bonnes dispositions" a-t-il réagi ce matin.
"Il y avait trop d'immondices sur ce camp et des maladies pouvaient s'installer. Il faudra bien s'occuper des migrants qui resteront ou reviendront sur ce camp, leur donner des conditions de vie relativement bonnes" a aussi déclaré Christian Hogard.
Plus de 600 étrangers mis à l'abri et une trentaine d'interpellations
En milieu de journée, le préfet du Nord Georges-François Leclerc s'est exprimé au sujet du démantèlement du camp, justifiant une décision de justice prise par Gérald Darmanin, Ministre de l'Intérieur.
Le préfet faisait état de "400 étrangers mis à l'abri à travers la région du Nord et en Île-de-France, mais aussi dans l'ensemble des régions du territoire" ainsi "qu'une trentaine d'interpellations au préalable du démantèlement, de délinquants, trafiquants ou passeurs". Ces derniers ont été éloignés et mis à la disposition de la justice.
Les mises à l’abri ont été réalisées, à l’écart du littoral, dans des centres d’hébergement répartis dans le Nord et d’autres régions françaises. Cette mise à l’abri permet aux personnes de disposer d’un répit et de se voir communiquer les droits dont elles disposent, notamment la possibilité de demander l’asile en France et être informées des aides existantes au retour dans le pays d’origine.
Camp de migrants de Grande-Synthe : un sentiment d'abandon
Le 10 novembre dernier, nous parlions du camp de migrants de Grande-Synthe sur notre antenne avec le maire de la ville, Martial Beyaert qui exprimait son désarroi et le sentiment d'abandon de sa ville par l'État sur la question migratoire, tandis que la ville de Calais retenait surtout l'attention.
Plus de 1500 hommes, femmes et enfants évacués
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