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Comment une victoire de Donald Trump pourra affecter la France

NORD LITTORAL
Une victoire à l'élection américaine de l’ex-président Donald Trump soulève des préoccupations majeures, tant du côté des leaders européens que des entreprises françaises, qui redoutent un retour en force du protectionnisme américain.
Donald Trump prévoit de relancer les droits de douane à un niveau élevé, impactant directement les produits étrangers, y compris européens. L’ancien président a d’ailleurs promis une augmentation de 10 % des droits sur les produits importés et jusqu’à 60 % pour les importations en provenance de Chine. La France pourrait voir ses exportations, notamment de voitures et de spiritueux, lourdement taxées. 

« Les Européens sont charmants mais ils ne prennent ni nos produits agricoles ni nos voitures, alors qu'ils vendent aux Etats-Unis. Ils vont devoir payer le prix fort », déclarait Trump lors d’un récent meeting.

LE scénario redouté par les leaders européens


Le retour de Trump à la Maison-Blanche est perçu par les Européens, et particulièrement par Emmanuel Macron, comme le début d’une ère plus imprévisible. Une présidence Trump pourrait en effet instaurer une dynamique de « chacun pour soi », fragilisant les relations transatlantiques.

Sur le plan diplomatique, les inquiétudes européennes se concentrent sur l’Ukraine et le Proche-Orient. Trump affirme qu’il pourrait « ramener la paix en 24 heures », mais sa position sur le soutien à l’Ukraine et ses déclarations laissent entrevoir un recul de l’aide américaine. Trump entretient par ailleurs des relations étroites avec Benjamin Netanyahu et soutient fermement le droit d’Israël à se défendre, une position d'ailleurs partagée par Kamala Harris.

Le dossier de l’OTAN ajoute une autre couche d’incertitude. Trump a souvent critiqué les pays européens pour leur contribution budgétaire à l’alliance, menaçant même de se retirer si les membres ne respectaient pas l’engagement des 2 % de leur PIB. Une telle prise de position pourrait fragiliser les engagements de défense collective de l’OTAN, laissant les pays européens se questionner sur la fiabilité de l’alliance en cas de conflit.

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