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Buren Voisins : la qualité de l'air

WEO
La qualité de l'air est un sujet crucial pour la santé publique. En Hauts-de-France et en Wallonie-Picardie, la pollution de l'air reste un défi majeur. Les deux régions mesurent la qualité de l'air différemment, ce qui complique la coordination des efforts pour l'améliorer.
 

Des méthodes de mesure différentes

En Wallonie-Picardie, la qualité de l'air est surveillée par un réseau de stations. Les données sont capturées en temps réel et consultables sur le site de Wallonair. Les polluants mesurés incluent le SO2, les oxydes d'azote, l'ozone, le monoxyde de carbone et les particules fines (PM10, PM2.5). Malgré un temps ensoleillé, la qualité de l'air reste médiocre.

En France, les critères d'alerte pour les pics de pollution sont différents. Les seuils d'alerte en Belgique et en France sont proches mais ne s'activent pas sur les mêmes critères. Par exemple, en France, les alertes sont basées sur les mesures réelles, tandis qu'en Belgique, elles sont basées sur les prévisions.

Une tentative d'harmonisation

Le projet Transfer, lancé en 2022, visait à harmoniser les données entre les trois régions. L'objectif était de créer un outil d'information pour avertir la population et adopter des comportements communs en cas de pics de pollution. Malgré quelques avancées, le projet s'est avéré complexe.

Un enjeu politique

Jean-Luc Crucke, Président de l'Eurométropole et ministre fédéral du climat en Belgique, est sensible à la problématique. Il souligne la difficulté de coordonner les efforts entre les différentes régions. La qualité de l'air reste un enjeu politique majeur, tant au niveau régional qu'international.

La qualité de l'air en Hauts-de-France

En Hauts-de-France, la qualité de l'air s'améliore mais reste médiocre. L'association Atmo analyse quotidiennement l'atmosphère et tire un bilan mitigé. La pollution vient à la fois de l'extérieur et des activités locales.

Les particules fines, bien que leur présence ait diminué, restent une menace pour la santé. Le respect des normes de l'OMS pourrait éviter 960 décès par an dans la métropole lilloise.

Une zone à faible émission a été mise en place à Lille, surprenant les voisins belges. La communication autour de cette mesure a été limitée, mais des efforts sont en cours pour améliorer l'information. 
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