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Biogaz : Qu'est ce que la méthanisation ?
Cette unité de biométhane fait partie des 51 présentes en Hauts de France. Chaque heure, elle produit 20 gigawatts de biogaz, traités sur place, via ce poste d'injection. De quoi alimenter en énergie verte près de 1700 foyers des communes alentours et certains véhicules, réduisant de 80% leurs émissions de CO2.
Des pommes de terre non commercialisées, fournies par la grande distribution, de la pulpe de betterave ou encore des intrants issus de cultures intermédiaires... Pour produire cette énergie, Henri Lecomte incorpore dans ses cuves 60 tonnes de matière organique végétale. Si l'implantation d'un tel dispositif peut parfois subir les critiques de la part des riverains, pour l'agriculteur, la méthanisation est un cercle vertueux.
Selon une étude de GRDF, 80% des habitants des Hauts de France seraient prêts à consommer le gaz issu d'unités de méthanisation. Mais le sujet reste sensible. La majorité des projets de méthaniseurs font aujourd'hui face à l'hostilité des riverains.
Biogaz : Qu'est ce que la méthanisation ?
WEO
Les sites de méthanisation se multiplient dans les Hauts-de-France. La région en compte 51 dont 13 dans l'Aisne.
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Ces unités, conçues pour produire du gaz vert à partir de matières organiques, sont parfois sous le feu des critiques de la part des riverains. Nuisances olfactives, bruit, balais incessants de camions, difficile pour certain de voir d'un bon œil la mise en place de tels projets.
Pour autant certains franchissent le pas. C'est le cas d'Henri Lecomte, agriculteur dans l'Aisne. Depuis maintenant 1 an, il produit du biogaz à Vivaise. Dans sa cuve chauffée à 43°, Henri incorpore chaque jour 60 tonnes de matière organique végétale. Des matières composées principalement de CIVE (cultures intermédiaires à vocation énergétique), de co-produits issus de la grande distribution ou des collectivités locales. Reportage
Henri Lecomte est agriculteur près de Laon. Non loin de son exploitation, il a développé, il y a un an, une nouvelle activité, la production de biogaz.
Pour autant certains franchissent le pas. C'est le cas d'Henri Lecomte, agriculteur dans l'Aisne. Depuis maintenant 1 an, il produit du biogaz à Vivaise. Dans sa cuve chauffée à 43°, Henri incorpore chaque jour 60 tonnes de matière organique végétale. Des matières composées principalement de CIVE (cultures intermédiaires à vocation énergétique), de co-produits issus de la grande distribution ou des collectivités locales. Reportage
Henri Lecomte est agriculteur près de Laon. Non loin de son exploitation, il a développé, il y a un an, une nouvelle activité, la production de biogaz.
« Ce sont des issues de céréales, des follicules de maïs. C'est un coproduit qui provient de la production de céréales que nous faisons sur nos exploitations agricoles. C’est la matière organique végétale qui est ensuite introduite dans le méthaniseur pour produire du biogaz. » Henri Lecomte -Agriculteur et coassocié de la Société Biométhane de l’Aisne
Cette unité de biométhane fait partie des 51 présentes en Hauts de France. Chaque heure, elle produit 20 gigawatts de biogaz, traités sur place, via ce poste d'injection. De quoi alimenter en énergie verte près de 1700 foyers des communes alentours et certains véhicules, réduisant de 80% leurs émissions de CO2.
« Ce poste, avant injection du gaz vert dans le réseau, permet : De le contrôler en permanence, de l'odoriser, mais aussi de le compter et surtout d'en assurer la régulation. Ce biométhane est prioritaire sur le gaz naturel qui circule sur l'ensemble du réseau. » Karen Buisson - Directrice adjointe GRDF Région Nord Ouest
Des pommes de terre non commercialisées, fournies par la grande distribution, de la pulpe de betterave ou encore des intrants issus de cultures intermédiaires... Pour produire cette énergie, Henri Lecomte incorpore dans ses cuves 60 tonnes de matière organique végétale. Si l'implantation d'un tel dispositif peut parfois subir les critiques de la part des riverains, pour l'agriculteur, la méthanisation est un cercle vertueux.
« Nous alimentons la population, ce qui est notre métier premier, nous captons du carbone, nous produisons de l'énergie et en fin de cycle, nous pouvons épandre le digestat, qui est un coproduit de la méthanisation. C'est un engrais 100% naturel et local qui est réintroduit sur nos parcelles agricoles pour les fertiliser. » Henri Lecomte -Agriculteur et co-associé de la Société Biométhane de l’Aisne
Selon une étude de GRDF, 80% des habitants des Hauts de France seraient prêts à consommer le gaz issu d'unités de méthanisation. Mais le sujet reste sensible. La majorité des projets de méthaniseurs font aujourd'hui face à l'hostilité des riverains.
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