Basket : à la découverte du Basket Club d'Orchies (BCO) !

Dans la célèbre Pévèle Carembault Arena, plus grande salle de basket au nord de Paris, nous allons à la rencontre du Président Cédric Ferreira qui détaille le développement du club entamé depuis plusieurs années. Fondé en 1925, le BCO fête actuellement son centenaire. Son ancrage local est un atout majeur, et l'équipe dirigeante met un point d'honneur à valoriser l'intégration des jeunes joueurs issus de la formation interne.

Actuellement en Nationale 1, la troisième division du basket français, le club a déjà connu la Pro B entre 2013 et 2016. Aujourd'hui, l'objectif affiché est clair : "L'objectif, c'est d'être en Pro B au pire des cas à la clôture de la saison 2026-2027", affirme le Président du BCO.

Contrairement à de nombreux clubs de son niveau qui dépendent des subventions publiques, le BCO se distingue par un modèle économique reposant essentiellement sur des fonds privés. En visite dans les salons VIP de la Pévèle Carembault Arena, Cédric Ferreira insiste sur ce point de développement du club, avec une forte attention portée aux prestations VIP dans un espace accueillant en moyenne 135 personnalités par match.

Le BCO mise aussi sur une expérience spectateur de qualité. L'accessibilité est une priorité, avec le prix d'entrée le plus bas du championnat NM1 : seulement 2 euros, et la gratuité pour les moins de 16 ans. "J'attache beaucoup d'importance à l'expérience spectateur", développe ainsi Cédric Ferrera.

Avec un effectif entièrement professionnel, le BCO se donne les moyens de ses ambitions. Chaque joueur suit un rythme soutenu : deux entraînements quotidiens, soins, récupération et alimentation contrôlée, comme nous le détaille le coach Philippe Maucourant au bord du parquet, que l'on a rencontré à l'issue d'une séance de soirée. L'équipe dispute 40 matchs de saison régulière, parfois à raison de trois rencontres par semaine.

Cette saison, le BCO est toujours en course pour l'accession. Un défi de taille qui n'effraie pas l'entraîneur : "Il faut gérer la fatigue, les blessures et les moments de moins bien. Mais nous avons une équipe soudée et motivée."

Une ambition confirmée par l'échange sympathique que nous avons eu avec deux jeunes joueurs de l'effectif en fin d'émission, Thomas Hanquiez et Adrien Tyberghien, qui nous racontent leur quotidien de basketteurs professionnels.