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Au coeur du rallye le Touquet Pas-de-Calais

WEO
Le compte à rebours est lancé ! Le 65e Rallye Automobile du Touquet s'apprête à donner le coup d'envoi du Championnat de France des Rallyes ce vendredi. Entre effervescence dans les paddocks, préparatifs minutieux et attentes des pilotes, cette édition promet une compétition relevée sur les routes sinueuses et glissantes de la côte d'Opale.
Le Rallye du Touquet est prêt à en découdre. Avec une spéciale de près de 30 km qui pourrait s'avérer décisive, la stratégie jouera un rôle clé. Les équipes sont sur le pied de guerre, les moteurs résonnent déjà dans les paddocks et l’attente touche à sa fin. Qui inscrira son nom au palmarès de cette édition 2025 ? Réponse d'ici quelques jours sur les routes du Pas-de-Calais !


Une épreuve unique dans le paysage français


Considéré comme l'un des rendez-vous incontournables de la saison, le Rallye du Touquet se distingue par ses routes rapides, son grip souvent précaire et des conditions météorologiques imprévisibles.

« On est passé sous la neige, » souligne Jean-Marc Roger, organisateur de l'événement.

Un défi supplémentaire pour les équipes qui devront jongler entre stratégie et réactivité, notamment dans le choix des pneumatiques.

« Celui qui fera le bon choix de pneumatique aura de grandes chances d'aller très loin, » prévient-il.

Seule épreuve du championnat située au nord de Paris, le rallye attire chaque année un nombre record d'engagés. Pour cette édition 2025, pas moins de 177 concurrents en rallye moderne, 25 en VHC (Véhicules Historiques de Compétition) et 41 en VHRS (Véhicules Historiques de Régularité Sportive) prendront le départ.


Duel au sommet et nouvelles ambitions


Parmi les favoris, deux noms ressortent : Yoann Bonato, double vainqueur de l'épreuve (2020 et 2021), et Stéphane Lefebvre, ancien pilote de WRC.

Pour de nombreux pilotes, ce premier rallye de la saison est aussi l'occasion de tester de nouvelles montures. C'est le cas des jeunes espoirs Robin Mercier et Tom Pinchon, qui feront leurs premiers tours de roues au volant d'une Peugeot 208 qu'ils découvrent à peine.

« On va vraiment avoir une voiture qui ressemble plus à l'origine, comme ce qu'on pourrait conduire tous les jours, mais un minimum équipée pour rouler en rallye, » explique Tom Pinchon.


Entre passion et sacrifices


Le rallye est aussi le terrain de jeu d'amateurs chevronnés, à l'image de Maxime Sénecat, qui prendra le départ pour la huitième fois.

« On roule sur les routes de notre enfance, c'est vraiment magique, » confie-t-il.

Mais la passion a un coût :

« Une voiture coûte entre 50 et 60 000 €, et rien qu'en consommables, il nous faut entre 15 et 20 000 € par an. »

Un investissement personnel important, souvent rendu possible grâce au soutien de partenaires et à une implication familiale forte.


L'enjeu de la sécurité


Avec l'affluence attendue du public, la sécurité reste une priorité. Les organisateurs rappellent l'importance de respecter les consignes des commissaires de course.

« Ce n'est pas pour embêter les spectateurs qu'on leur demande de se mettre à certains endroits, mais bien pour leur sécurité, » insiste Jean-Marc Roger.

Un effort logistique important est déployé avec un budget dédié à la prévention et une collaboration étroite avec les autorités locales.


L’attrait intemporel des voitures anciennes


Le Rallye du Touquet, c'est aussi un spectacle hors du temps avec la catégorie VHC. Parmi les engagés, Arnaud Choquet s'illustre au volant de sa Ford Escort de 1975.

« C'est du spectacle, du plaisir ! », s'enthousiasme-t-il. « Par rapport aux voitures modernes, ça n'a rien à voir. Il n'y a aucune assistance électronique, tout est dur, c'est un karting ! »

Vainqueur de sa catégorie l’an passé, il espère décrocher un podium cette année.
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