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Abbeville : Victime de la dépakine, Sabine demande justice à Sanofi
Abbeville : Victime de la dépakine, Sabine demande justice à Sanofi
WEO
En 1994, Sabine Boucher prenait de la dépakine, un antiépileptique durant sa grossesse sans être prévenu des méfaits et danger de ce médicament chez les femmes enceintes.
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L'heureuse maman d'Anne-Fleur va découvrir que sa fille est atteinte d'une surdité sévère et d'une maladie génétique dégénérative de l'œil à l'âge de 2 ans. C'est en 2011 que le lien avec la dépakine est établie dans le handicap de sa fille.
28 ans après faits, Sabine ne décolère pas et demande justice contre Sanofi. En début d'année, le laboratoire pharmaceutique qui commercialise la dépakine a fait appel d'un jugement qui a conclu sa faute et déclaré "recevable" par l'action de l'Apesac, une association venant en aide aux victimes de cette affaire.
Une première historique en France, mais insuffisante pour certaines familles. La dépakine a été officiellement déconseillée en 2005 pour les femmes enceintes. En Picardie, 181 victimes sont recensées par l'Apesac. Les familles demandent l'ouverture d'une étude menée par l'état et le laboratoire Sanofi sur les conséquences de ce médicament chez leurs enfants.
En 2018, l'agence de sécurité du médicament a estimé 30 000 enfants nés avec de graves troubles neurologiques et 5 000 avec des malformations.
28 ans après faits, Sabine ne décolère pas et demande justice contre Sanofi. En début d'année, le laboratoire pharmaceutique qui commercialise la dépakine a fait appel d'un jugement qui a conclu sa faute et déclaré "recevable" par l'action de l'Apesac, une association venant en aide aux victimes de cette affaire.
Une première historique en France, mais insuffisante pour certaines familles. La dépakine a été officiellement déconseillée en 2005 pour les femmes enceintes. En Picardie, 181 victimes sont recensées par l'Apesac. Les familles demandent l'ouverture d'une étude menée par l'état et le laboratoire Sanofi sur les conséquences de ce médicament chez leurs enfants.
En 2018, l'agence de sécurité du médicament a estimé 30 000 enfants nés avec de graves troubles neurologiques et 5 000 avec des malformations.
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