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Effondrement de deux immeubles à Lille, le dossier complet
Rapidement, une personne âgée de 75 ans est sorti indemne des décombres. Puis la nouvelle tombe qu’une seconde victime est sans doute prise au piège de l’amas de gravats. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1h30, un autre corps est sorti des décombres, cette fois sans vie. Il s'agit d'un médecin psychiatre de 45 ans, travaillant à l’hôpital de Calais. Il s’était fait prêter un appartement pour la nuit dans l’immeuble au n° 42 de la rue Pierre-Mauroy.
La scène de l'effondrement des deux immeubles reste encore pour le moment figée pour les besoins de l'enquête qui a été ouverte pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire. Un échafaudage recouvrait la façade, qui avait déjà fait l’objet de signalements pour des chutes de pierre. Selon nos confrères de La Voix du Nord, c’est le mur porteur entre les deux bâtiments qui aurait pu s’affaisser, puis s’écrouler, entraînant avec lui les deux immeubles qu’il soutenait.
Olivier Klein, ministre délégué au Logement, doit se rendre à Lille, lundi, « pour échanger avec les experts et les secours ».
Les habitants et commerçants des immeubles à proximité ont été convoqués par la ville afin d’assister à l’expertise de leurs locaux. Selon Martine Aubry, il n'y a à priori pas de risques d'autres effondrements. Mais pour le moment, aucun de ces occupants ne sait encore si et quand ils pourront regagner leurs commerces ou leurs logements.
Effondrement de deux immeubles à Lille, le dossier complet
Le 12 novembre 2022, vers 9h15, deux immeubles se sont effondrés, rue Pierre Mauroy, tout proche de la Grand Place à Lille. Retrouvez sur cette page spéciale l'ensemble de nos articles et vidéos sur l'évènement.
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Ce samedi 12 novembre, deux immeubles situés entre les numéros 40 et 44 rue Pierre-Mauroy à Lille se sont entièrement effondrés.
Les pompiers sont intervenus une première fois vers 3h30, alertés par Thibault Lemay, un étudiant résidant au 44. En rentrant de soirée, il aurait vu des fissures et remarqué qu’un pan du mur de l’entrée est en train de s’écrouler. Il donne aussitôt l’alerte.
Dans la foulée, la ville prend un arrêté de péril pour cet immeuble et évacue tous les occupants dans la nuit. A 9h15, l'immeuble s'effondre, entrainant l’immeuble mitoyen situé au n° 42.
Les pompiers sont intervenus une première fois vers 3h30, alertés par Thibault Lemay, un étudiant résidant au 44. En rentrant de soirée, il aurait vu des fissures et remarqué qu’un pan du mur de l’entrée est en train de s’écrouler. Il donne aussitôt l’alerte.
Dans la foulée, la ville prend un arrêté de péril pour cet immeuble et évacue tous les occupants dans la nuit. A 9h15, l'immeuble s'effondre, entrainant l’immeuble mitoyen situé au n° 42.
Une victime de 45 ans
Rapidement, une personne âgée de 75 ans est sorti indemne des décombres. Puis la nouvelle tombe qu’une seconde victime est sans doute prise au piège de l’amas de gravats. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1h30, un autre corps est sorti des décombres, cette fois sans vie. Il s'agit d'un médecin psychiatre de 45 ans, travaillant à l’hôpital de Calais. Il s’était fait prêter un appartement pour la nuit dans l’immeuble au n° 42 de la rue Pierre-Mauroy.
Une enquête ouverte
La scène de l'effondrement des deux immeubles reste encore pour le moment figée pour les besoins de l'enquête qui a été ouverte pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire. Un échafaudage recouvrait la façade, qui avait déjà fait l’objet de signalements pour des chutes de pierre. Selon nos confrères de La Voix du Nord, c’est le mur porteur entre les deux bâtiments qui aurait pu s’affaisser, puis s’écrouler, entraînant avec lui les deux immeubles qu’il soutenait.
Olivier Klein, ministre délégué au Logement, doit se rendre à Lille, lundi, « pour échanger avec les experts et les secours ».
Les habitants et commerçants des immeubles à proximité ont été convoqués par la ville afin d’assister à l’expertise de leurs locaux. Selon Martine Aubry, il n'y a à priori pas de risques d'autres effondrements. Mais pour le moment, aucun de ces occupants ne sait encore si et quand ils pourront regagner leurs commerces ou leurs logements.