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Valenciennes : une femme porte plainte contre l'hôpital après la mort de son mari
Le 31 décembre, vers 5h du matin, elle apprend le décès de son mari :
Elle contacte donc son assistance juridique qui lui conseille de demander le dossier médical de son mari.
L’Association d’aide aux victimes d’erreurs médicales, l’AAVAC, décide de s'occuper du dossier, et conclut que plusieurs indicateurs auraient pu permettre aux spécialistes d’établir le bon diagnostic, comme la présence d’un taux de troponine élevé. Aucune échographie cardiaque n’a par ailleurs été réalisée.
Pour l'avocat chargé de l'affaire, il s’agit d’un « dysfonctionnement total », d’autant qu’une fois que le bon diagnostic a été posé, l’homme serait resté sans surveillance. Il a déposé une plainte auprès du procureur contre le centre hospitalier de Valenciennes pour « homicide involontaire ».
Valenciennes : une femme porte plainte contre l'hôpital après la mort de son mari
Plus de quatre ans après le décès de son mari, Agnès Corriette a déposé plainte auprès du procureur contre le centre hospitalier de Valenciennes pour « homicide involontaire ».
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Dominique, l'époux d'Agnès, est décédé le 31 décembre 2018 au centre hospitalier de Valenciennes. Son premier passage aux urgences remonte au 27 décembre 2018. Dominique souffre alors d’un problème cardiaque, mais les médecins urgentistes estiment que l'homme est simplement atteint d'un état grippal.
Il sort le 29 décembre, mais le lendemain, il se plaint toujours de douleurs thoraciques et il est victime de malaises. Inquiète, sa femme rappelle les urgences qui le transfèrent à l'hôpital de Valenciennes.
Il sort le 29 décembre, mais le lendemain, il se plaint toujours de douleurs thoraciques et il est victime de malaises. Inquiète, sa femme rappelle les urgences qui le transfèrent à l'hôpital de Valenciennes.
« Les douleurs thoraciques m’inquiétaient beaucoup. J’ai appelé mon mari le 30 décembre vers 23 heures. Il m’a répondu qu’il souffrait trop, et il a raccroché. C’est la dernière fois que je lui ai parlé », confie Agnès Corriette à La Voix du Nord.
Le 31 décembre, vers 5h du matin, elle apprend le décès de son mari :
« On nous a dit qu’il était mort de la grippe. On a voulu avoir des explications. »
Elle contacte donc son assistance juridique qui lui conseille de demander le dossier médical de son mari.
« On a été choqué de savoir que mon mari a reçu des soins vers minuit et que vers 4 heures, on n’a pas pu le réanimer. Il était en rigidité cadavérique », poursuit-elle.
L’Association d’aide aux victimes d’erreurs médicales, l’AAVAC, décide de s'occuper du dossier, et conclut que plusieurs indicateurs auraient pu permettre aux spécialistes d’établir le bon diagnostic, comme la présence d’un taux de troponine élevé. Aucune échographie cardiaque n’a par ailleurs été réalisée.
Pour l'avocat chargé de l'affaire, il s’agit d’un « dysfonctionnement total », d’autant qu’une fois que le bon diagnostic a été posé, l’homme serait resté sans surveillance. Il a déposé une plainte auprès du procureur contre le centre hospitalier de Valenciennes pour « homicide involontaire ».
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