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Présidentielle : dans la région, 6 communes ont vu leurs suffrages annulés par le Conseil Constitutionnel
Les raisons de l'annulation d'un scrutin sont multiples et le Conseil constitutionnel est le garant de la tenue parfaite de chaque scrutin.
C'est ainsi que Jean Lassalle, candidat au 1er tour de cette élection, a provoqué l'annulation du scrutin dans sa commune de Lourdios-Ichère, dans les Pyrénées-Atlantique. Alors qu'il s'apprêtait à voter, le député s'est mis en scène dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, en train de s'abstenir de voter. Or, sa notoriété et sa qualité de candidat au 1er tour ont été de nature à altérer la sincérité du scrutin, selon le Conseil constitutionnel, provoquant l'annulation des 90 scrutins dans ce bureau.
Présidentielle : dans la région, 6 communes ont vu leurs suffrages annulés par le Conseil Constitutionnel
Ce mercredi, le Conseil constitutionnel, garant de la bonne tenue d'un suffrage électoral, a officialisé la réélection d'Emmanuel Macron avec 58,55% des voix. Il a également recensé les différents bureaux de vote dans lesquels le suffrage a dû être annulé, pour manquement aux règles électorales. Dans la région, 6 communes sont concernées, pour des raisons... loufoques !
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Un peu partout dans le pays, des irrégularités ont été constatées dans 48 bureaux de vote et plus de 20 000 suffrages ont dû être annulés, soit 0,06 % des voix. S'ils n'ont pas altéré l'issue du scrutin, tous ces manquements aux règles électorales ont été listés dans un document rendu public par le Conseil constitutionnel.
Dans la région, 6 communes ont fait l'objet d'irrégularités
À Audincthun, dans le Pas-de-Calais, aucun membre du bureau n’était présent lors du passage du magistrat délégué par le Conseil constitutionnel. Ce qui a donné lieu à l’annulation des 291 suffrages exprimés dans ce bureau.
À Harnes, dans le Pas-de-Calais, « un assesseur régulièrement désigné par l’un des candidats s’est vu refuser l’accès au bureau de vote ». Pour le conseil Constitutionnel, il s’agit d’un manquement des dispositions destinées à assurer la régularité du scrutin.
À Guinecourt, dans le Pas-de-Calais, le bureau de vote a fermé… à 13h ! Dans cette commune de 15 habitants, 13 suffrages étaient exprimés à cette heure. Il n‘empêche que la règle électorale n’autorise pas un bureau à fermer de manière anticipé, d’autant que tous les votants ne s’étaient pas encore rendus à l’urne.
À Ghyvelde, dans le Nord, les assesseurs n’ont pas exigé la présentation d’une pièce d’identité aux votants. Cette observation par le magistrat délégué a entraîné l’annulation des 627 suffrages de ce bureau de vote.
Dans la Somme, à Cizancourt, le vote a été organisé dans une église et le confessionnal a servi d'isoloir. Or, choisir un lieu de culte pour organiser le scrutin est interdit par la règle électorale. Les 25 suffrages exprimés dans ce bureau ont donc été annulés.
Dans la commune du Titre, dans la Somme, dans lequel se sont exprimés 210 suffrages, le magistrat a constaté que les clés de l’urne étaient détenues de façon irrégulière par l’un des assesseurs.
Jean Lassalle provoque l'annulation du scrutin dans sa commune
Les raisons de l'annulation d'un scrutin sont multiples et le Conseil constitutionnel est le garant de la tenue parfaite de chaque scrutin.
C'est ainsi que Jean Lassalle, candidat au 1er tour de cette élection, a provoqué l'annulation du scrutin dans sa commune de Lourdios-Ichère, dans les Pyrénées-Atlantique. Alors qu'il s'apprêtait à voter, le député s'est mis en scène dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, en train de s'abstenir de voter. Or, sa notoriété et sa qualité de candidat au 1er tour ont été de nature à altérer la sincérité du scrutin, selon le Conseil constitutionnel, provoquant l'annulation des 90 scrutins dans ce bureau.
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