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Pas-de-Calais : six mois de prison ferme pour avoir étranglé et jeté un chat dans les escaliers

Un homme de 41 ans a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal de Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, pour avoir étranglé et jeté son chat dans les escaliers. Cet acte de cruauté, commis en août 2024 à Saint-Étienne-au-Mont, avait été filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, suscitant l'indignation générale.
 
Le jour des faits, l'homme s'était filmé en train d'étrangler son chat avant de le jeter violemment dans les escaliers. La vidéo, rapidement devenue virale, a choqué de nombreux internautes et a conduit l'association de défense animale Stéphane Lamart à se constituer partie civile dans cette affaire. Le prévenu a comparu devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer le 6 février 2025.

Des justifications peu convaincantes

À l'audience, le mis en cause a d'abord nié les faits, avant de tenter de les minimiser. Il a notamment déclaré que son geste était "instinctif" et qu'il avait agi sous l'emprise de l'alcool. Il a également affirmé que le chat l'avait griffé. Des justifications qui n'ont pas convaincu le tribunal, qui a souligné la violence gratuite de l'acte et le caractère prémédité de la maltraitance.

Une peine exemplaire

Le tribunal a reconnu l'homme coupable de sévices graves sur un animal et l'a condamné à six mois de prison ferme. Cette peine est aménageable, ce qui signifie que le condamné pourra bénéficier de mesures alternatives à l'incarcération, telles que le port d'un bracelet électronique ou un placement sous surveillance. Cependant, cette condamnation ferme témoigne de la volonté du tribunal de sanctionner sévèrement les actes de cruauté envers les animaux.

Une interdiction de détenir un animal

Outre la peine de prison, le quadragénaire a également été définitivement interdit de détenir un animal. Cette mesure, qui apparaît comme une évidence dans ce type d'affaire, vise à protéger les animaux et à éviter toute récidive. Elle rappelle que la possession d'un animal implique des responsabilités et que la maltraitance animale ne peut rester impunie.

L'association Stéphane Lamart satisfaite

L'association Stéphane Lamart, qui s'était constituée partie civile dans cette affaire, s'est dite satisfaite de la condamnation. Elle a salué la fermeté du tribunal et a rappelé l'importance de lutter contre la maltraitance animale. L'association a également souligné que cette affaire, bien que choquante, met en lumière un problème de société majeur et qu'il est essentiel de sensibiliser le public à la cause animale.

Un signal fort contre la maltraitance animale

Cette condamnation est un signal fort envoyé à tous ceux qui seraient tentés de maltraiter des animaux. Elle rappelle que la loi protège les animaux et que les auteurs de tels actes seront poursuivis et punis. La maltraitance animale est un délit grave, passible de peines sévères. Il est important de signaler tout acte de cruauté envers les animaux aux autorités compétentes.