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Oise : des riverains excédés par des odeurs de "chou pourri"
Les habitants accusent ces sites de générer des odeurs nauséabondes, comparées à celles de "chou pourri". Initialement, la décharge devait fermer en 2022, mais elle a obtenu une prolongation jusqu’en 2029 en raison d’un stockage insuffisant de déchets. De son côté, l’exploitant affirme respecter les obligations fixées par l’arrêté préfectoral en vigueur.
Pour les quelque 1 000 habitants concernés, la situation est devenue invivable. En été, ils ne peuvent même plus ouvrir leurs fenêtres à cause de cette "pollution atmosphérique". Face à ces nuisances, la commune s’organise. Vendredi dernier, l’association locale "Rencontres du patrimoine et de la biodiversité", en collaboration avec la mairie, a tenu une réunion publique rassemblant une centaine de personnes.
Lors de cette rencontre, les habitants ont décidé de réagir en signalant chaque épisode d’odeurs insoutenables à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). Déjà, une trentaine de plaintes ont été déposées. Une rencontre avec le sous-préfet est également prévue en décembre pour discuter de cette situation.
Les riverains espèrent qu’une solution sera rapidement trouvée afin de mettre un terme à ces désagréments qui empoisonnent leur quotidien.
Oise : des riverains excédés par des odeurs de "chou pourri"
Les habitants de Tracy-le-Val, Tracy-le-Mont et Carlepont dénoncent les nuisances causées par la décharge de Moulin-sous-Touvent. Une association a vu le jour pour fédérer leurs efforts, et lors d’une réunion publique organisée le vendredi 15 novembre, un plan d’actions a été élaboré.
Depuis trois ans, des villages de l’Oise subissent au quotidien des nuisances olfactives insupportables. À l’origine du problème, un centre d’enfouissement de déchets ménagers et industriels ainsi qu’une plateforme de compostage en plein air, exploités par la même entreprise à Tracy-le-Val et Moulin-sous-Touvent.
Une décharge prolongée jusqu’en 2029
Les habitants accusent ces sites de générer des odeurs nauséabondes, comparées à celles de "chou pourri". Initialement, la décharge devait fermer en 2022, mais elle a obtenu une prolongation jusqu’en 2029 en raison d’un stockage insuffisant de déchets. De son côté, l’exploitant affirme respecter les obligations fixées par l’arrêté préfectoral en vigueur.
Une vie quotidienne bouleversée
Pour les quelque 1 000 habitants concernés, la situation est devenue invivable. En été, ils ne peuvent même plus ouvrir leurs fenêtres à cause de cette "pollution atmosphérique". Face à ces nuisances, la commune s’organise. Vendredi dernier, l’association locale "Rencontres du patrimoine et de la biodiversité", en collaboration avec la mairie, a tenu une réunion publique rassemblant une centaine de personnes.
Des démarches pour alerter les autorités
Lors de cette rencontre, les habitants ont décidé de réagir en signalant chaque épisode d’odeurs insoutenables à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). Déjà, une trentaine de plaintes ont été déposées. Une rencontre avec le sous-préfet est également prévue en décembre pour discuter de cette situation.
Les riverains espèrent qu’une solution sera rapidement trouvée afin de mettre un terme à ces désagréments qui empoisonnent leur quotidien.