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Noyon : un père de famille condamné pour avoir frappé et mutilé son épouse
À la barre, le trentenaire n'a pas nié les faits, mais les a regrettés :
Il ajoute une quatorzième mention à son casier judiciaire, déjà bien fourni en affaires violentes. Il a été condamné à une peine de quatre ans de prison, dont un an avec sursis, et a interdiction de porter une arme durant cinq ans. Un mandat de dépôt a été décerné à son encontre. Sur la partie de sursis, il devra se soigner et porter un bracelet anti-rapprochement. Il conserve son autorité parentale sur ses enfants.
Noyon : un père de famille condamné pour avoir frappé et mutilé son épouse
Un père de famille de 31 ans résidant à Noyon a été condamné par la justice à trois ans de prison ferme pour avoir violenté la mère de ses deux enfants entre 2014 et 2020.
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En tout, ce sont douze épisodes d'une extrême violence qui ont été répertoriés. La première gifle remonte au début de leur relation, en 2014. La jeune fille n'a alors que 17 ans. S'ensuivent sept années de calvaire et de lourds sévices : gifles, agressions à la bombe lacrymogène, agression à la hachette, coups de latte de sommier, lobe d'oreille découpé. La jeune mère de famille aura porté plainte dix fois. Six de ses plaintes n'ont eu aucune suite.
Comme le relatent nos confrères du Courrier Picard, il a fallu attendre que la plaignante envoie un courrier envoyé au Parquet de Compiègne en août 2022 pour que la justice se penche sur cette affaire. Elle dénonce alors des menaces de mort :
Comme le relatent nos confrères du Courrier Picard, il a fallu attendre que la plaignante envoie un courrier envoyé au Parquet de Compiègne en août 2022 pour que la justice se penche sur cette affaire. Elle dénonce alors des menaces de mort :
« Son conjoint voulait la tuer, la brûler à l’acide et couler son corps dans le béton pour qu’on ne la retrouve jamais. »
À la barre, le trentenaire n'a pas nié les faits, mais les a regrettés :
« Je n’ai rien à ajouter, tout est vrai dans ce qu’elle a décrit. J’ai du mal à m’exprimer sur ce sujet, je peux juste vous dire que je regrette ces violences. C’est une grosse erreur de ma part. »
Il ajoute une quatorzième mention à son casier judiciaire, déjà bien fourni en affaires violentes. Il a été condamné à une peine de quatre ans de prison, dont un an avec sursis, et a interdiction de porter une arme durant cinq ans. Un mandat de dépôt a été décerné à son encontre. Sur la partie de sursis, il devra se soigner et porter un bracelet anti-rapprochement. Il conserve son autorité parentale sur ses enfants.
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