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Noyelles-sous-Lens : deux enfants agés de 2 et 5 ans retrouvés ligotés sur des chaises
Les parents ont reconnu les faits avant d’être présentés à un juge et d’être placés sous contrôle judiciaire. Ils seront jugés le 24 janvier 2023 et ont interdiction d’entrer en contact avec leurs enfants. Le couple encourt jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d’amende. Les sept enfants mineurs que compte la famille font, eux, l’objet d’un placement provisoire.
Noyelles-sous-Lens : deux enfants agés de 2 et 5 ans retrouvés ligotés sur des chaises
Mardi 30 août, deux enfants âgés de 2 et 5 ans ont été retrouvés ligotés à leur chaise haute au domicile familial par la police à Noyelles-sous-Lens. Les parents ont été placés sous contrôle judiciaire.
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Les policiers lensois ont interpellé un homme de 44 ans et sa compagne de 40 ans pour violences sur mineurs et manquements à l’hygiène la plus élémentaire sur leurs enfants. Ils auraient fait dix victimes. Les policiers ont découvert cette « maison de l’horreur » suite à une altercation entre le père et son fils aîné âgé de 24 ans qui aurait menacé de raconter la vie à la maison aux policiers. Il aurait mis sa menace à exécution. Un signalement aux services sociaux a déclenché l’enquête de police. Selon une source proche de l’enquête, les enfants auraient vécu un véritable calvaire.
Arrivés au domicile ce mardi 30 août à 9h30, les policiers découvrent deux enfants de 2 et 5 ans dorment ligotés sur des chaises hautes. Le bébé de deux ans accuserait un sérieux retard de motricité. Le couple était jusque-là inconnus des services de police.
Arrivés au domicile ce mardi 30 août à 9h30, les policiers découvrent deux enfants de 2 et 5 ans dorment ligotés sur des chaises hautes. Le bébé de deux ans accuserait un sérieux retard de motricité. Le couple était jusque-là inconnus des services de police.
« Ce qui est reproché, c’est surtout le manque d’hygiène total, et des carences éducatives graves, le fait de ne pas s’être occupé de façon normale de ses enfants. Les enfants ne présentent toutefois pas de traces de sévices graves qui auraient provoqué des cicatrices », a précisé le procureur.
Les parents ont reconnu les faits avant d’être présentés à un juge et d’être placés sous contrôle judiciaire. Ils seront jugés le 24 janvier 2023 et ont interdiction d’entrer en contact avec leurs enfants. Le couple encourt jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d’amende. Les sept enfants mineurs que compte la famille font, eux, l’objet d’un placement provisoire.
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