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Nantes : des supporters lensois gazés et matraqués au stade de la Beaujoire
Cette situation a entraîné des files d'attente importantes et des tensions, notamment au moment du coup d'envoi du match.
L'usage de gaz lacrymogène et de matraques a été dénoncé par de nombreux supporters, qui estiment que cela a été fait sans discernement, touchant des familles et des enfants.
Cette décision collective a été prise par les associations de supporters, qui ont souhaité ainsi exprimer leur désapprobation face à la gestion de l'événement et aux violences policières. Les supporters se sont ensuite rassemblés sur le parvis, derrière la tribune Océane, pour le reste du match.
Nantes : des supporters lensois gazés et matraqués au stade de la Beaujoire
Le match Nantes-Lens, qui s'est déroulé ce dimanche à la Beaujoire, a été marqué par un événement inhabituel : le parcage lensois s'est vidé en grande partie dès la première période. Ce départ massif des supporters lensois n'est pas lié au score du match, mais plutôt à des problèmes d'organisation et à la brutalité des forces de sécurité. Les supporters dénoncent des failles dans l'organisation et l'usage excessif de gaz lacrymogène et de matraques. La solidarité entre supporters a été un élément clé de cette action.
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Les supporters lensois, venus nombreux pour soutenir leur équipe, ont rencontré des difficultés dès leur arrivée au stade de la Beaujoire. Le nombre de stadiers présents pour effectuer les fouilles était insuffisant pour gérer l'afflux de supporters.
"Les stewards n’étaient pas assez nombreux pour fouiller les mille supporters du Racing qui ont fait le déplacement ce dimanche après-midi", témoigne un supporter à La Voix des Sports.
Cette situation a entraîné des files d'attente importantes et des tensions, notamment au moment du coup d'envoi du match.
"Comme le coup d’envoi venait d’être donné, ça a commencé à pousser et à râler, côté artésien ce qui a entraîné, d’après plusieurs témoins sur place, des réactions disproportionnées de la part des CRS", explique un témoin.
Une seule porte pour des centaines de supporters
Selon plusieurs témoignages, une seule porte était ouverte pour permettre l'accès au stade, ce qui a créé un entonnoir et a rendu la situation difficile à gérer. Un manque d'anticipation et de préparation de la part de l'organisation qui a contribué à créer un climat de tension et a favorisé les incidents.
Usage de la force
Plusieurs témoins rapportent que les forces de sécurité ont eu recours à des méthodes disproportionnées pour gérer la situation.
"Ils ont gazé et chargé des familles et des enfants", dénonce un supporter.
L'usage de gaz lacrymogène et de matraques a été dénoncé par de nombreux supporters, qui estiment que cela a été fait sans discernement, touchant des familles et des enfants.
"Le match avait commencé et les forces de l’ordre ont chargé et ont gazé, matraquant aussi des gens à terre", témoigne un autre supporter.
Le parcage se vide
Face à ces incidents et en signe de solidarité avec les supporters touchés par la brutalité des forces de sécurité, les Ultras lensois ont décidé de quitter le parcage.
"Le temps que les infos circulent, alors que les groupes animaient le parcage, il a été décidé par les associations de quitter la tribune", selon un supporter.
Cette décision collective a été prise par les associations de supporters, qui ont souhaité ainsi exprimer leur désapprobation face à la gestion de l'événement et aux violences policières. Les supporters se sont ensuite rassemblés sur le parvis, derrière la tribune Océane, pour le reste du match.
"Celles-ci se sont disposées sur le parvis, derrière la tribune Océane pour le reste de la partie", précise un témoin.
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