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Loos : la tour Kennedy sera détruite le 20 juillet 2025
Loos : la tour Kennedy sera détruite le 20 juillet 2025
La tour Kennedy de Loos dans le Nord, plus haute tour d'habitation au nord de Paris, connait désormais la date exacte de sa descrution. Elle sera démolie à l'explosif le 20 juillet 2025 dans le cadre d'un vaste plan de réhabilitation du quartier des Oliveaux.
Les derniers résidents de la tour Kennedy, à Loos, s'apprêtent à quitter définitivement les lieux ! Véritable point de repère pour de nombreux habitants de la métropole lilloise, la tour Kennedy située dans le quartier des Oliveaux sera bientôt démolie. Cette imposante structure de 28 étages, érigée en 1968, disparaîtra en 2025 par foudroyage, une méthode de démolition utilisant des explosifs, selon une information de La Voix du Nord.
Avec ses 95 mètres, elle est actuellement la plus haute tour d’habitation au nord de Paris. Autrefois, elle abritait 220 logements, hébergeant entre 700 et 800 personnes. Aujourd'hui, la quasi-totalité des résidents ont été relogés, seuls quatre appartements sont encore occupés.
Avec ses 95 mètres, elle est actuellement la plus haute tour d’habitation au nord de Paris. Autrefois, elle abritait 220 logements, hébergeant entre 700 et 800 personnes. Aujourd'hui, la quasi-totalité des résidents ont été relogés, seuls quatre appartements sont encore occupés.
Les raisons de la desctruction de la tour Kennedy
La démolition de la tour s’inscrit dans un vaste projet de réhabilitation du quartier des Oliveaux, où elle se situe. Ce quartier de 3 000 habitants est actuellement très enclavé, avec des accès limités. La destruction de la tour, qui se trouve sur l’axe central, permettra de désenclaver la zone et d’améliorer la circulation, notamment grâce à la création de nouvelles voies d’accès, comme la route LINO (Liaison Intercommunale Nord-Ouest), qui facilitera les liaisons vers l’autoroute A25 et le CHU de Lille. Outre la tour Kennedy, quatre autres immeubles environnants seront également démolis dans le cadre de cette vaste refonte urbaine.
Un autre facteur décisif pour cette démolition réside dans les coûts exorbitants liés à l’entretien de la tour, classée IGH (Immeuble de Grande Hauteur). Avec ses quatre ascenseurs et les exigences de sécurité associées, la tour nécessite une équipe de surveillance en continu, présente 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui engendre des frais considérables. Ces dépenses, combinées aux besoins de réaménagement du quartier, ont conduit à la décision de raser la tour.
Le voisinage évacué
Toutes les mesures de sécurité seront mises en place pour protéger les immeubles voisins et les habitants du quartier. Le jour de la démolition, un périmètre de sécurité de 200 mètres sera instauré autour de la tour. Environ 900 logements seront évacués. Pour ceux qui ne pourront pas se rendre chez des proches, la ville et Partenord assureront leur prise en charge. Le dynamitage, prévu aux alentours de 11 h, marquera la fin de la tour Kennedy.
Pour éviter que des fragments de béton ne soient projetés à grande vitesse lors de l'explosion, la tour sera enveloppée de voiles géotextiles et de grillages. Un système ingénieux de contrôle de la poussière sera mis en place grâce à un mur d'eau de 75 mètres de hauteur, projeté autour du bâtiment. Des piscines gonflables, contenant chacune quatre à cinq mètres cubes d’eau et 15 kilos de cordon détonnant, seront installées au sol pour alimenter ce dispositif.
Dès la tour réduite en gravats, une équipe d'une centaine de personnes interviendra immédiatement pour nettoyer les rues et les façades, balayer et aspirer la poussière. L’objectif est que tout soit impeccable pour le retour des habitants en fin de journée. Ensuite, commencera l’évacuation des 19 000 tonnes de gravats, une opération qui prendra environ deux mois. Le béton sera broyé sur place puis acheminé vers des centres de traitement, où il sera recyclé pour servir de sous-couche de voirie ou de remblais. Ainsi, la tour Kennedy, érigée en 1968, sera recyclée à 90 %.
Ce démantèlement fait partie du vaste projet de rénovation urbaine du quartier des Oliveaux, qui inclut la destruction de 420 logements et la construction de 380 nouveaux.