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Lille : victime d'une usurpation d'identité, il est accusé à tort de centaines de délits routiers
Lille : victime d'une usurpation d'identité, il est accusé à tort de centaines de délits routiers
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Un jeune homme de Lille est victime d'une usurpation d'identité massive. Ses données personnelles, vendues sur Snapchat, ont été utilisées pour des centaines d'infractions routières qu'il n'a pas commises. Les auteurs de ces délits ont été convoqués devant le tribunal de police de Lille mardi 25 mars 2025.
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Fausses dénonciations en série
Le tribunal de police de Lille a jugé plusieurs individus pour ces fausses dénonciations. Ces derniers, afin d'échapper à des contraventions, ont fourni le nom d'un inconnu, ignorant qu'ils contribuaient à un préjudice considérable.
Ils ont été condamnés à des amendes de 450 ou 750 euros, et risquent des poursuites supplémentaires devant le tribunal correctionnel.
Ils ont été condamnés à des amendes de 450 ou 750 euros, et risquent des poursuites supplémentaires devant le tribunal correctionnel.
Un préjudice considérable
La victime, un jeune homme étranger aux auteurs des infractions, subit un préjudice considérable. Son identité, dérobée puis vendue sur Snapchat, a été utilisée pour le désigner à tort dans 200 à 300 infractions routières.
Cette situation a bouleversé sa vie, le plongeant dans un véritable cauchemar. Les conséquences de cette usurpation d'identité sont multiples : convocations injustifiées, stress constant et atteinte à sa réputation.
Cette situation a bouleversé sa vie, le plongeant dans un véritable cauchemar. Les conséquences de cette usurpation d'identité sont multiples : convocations injustifiées, stress constant et atteinte à sa réputation.
Les risques encourus
Les personnes reconnues coupables de désignation mensongère encourent des sanctions sévères. Selon la loi, elles risquent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
Elles peuvent également être poursuivies pour faux et usage de faux, délits passibles de trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Ces peines rappellent la gravité de l'usurpation d'identité et les conséquences néfastes pour les victimes.
Elles peuvent également être poursuivies pour faux et usage de faux, délits passibles de trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Ces peines rappellent la gravité de l'usurpation d'identité et les conséquences néfastes pour les victimes.
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