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Lille : Santé publique France dévoile les leviers pour améliorer la santé des habitants
La pollution de l'air, en particulier les particules fines, reste une menace importante pour la santé. L’étude préconise de se conformer aux recommandations de l’OMS, qui fixe la limite de pollution aux particules fines à 10 μg/m³.
À Lille, où les niveaux de pollution sont deux fois plus élevés que la limite recommandée, des efforts similaires pourraient prévenir 200 décès annuels et 220 cas d’asthme pédiatrique.
Si la réduction des nuisances sonores ne sauve pas directement des vies, elle a un impact significatif sur la santé. En suivant les recommandations de l’OMS, qui limite les niveaux de bruit à 44 décibels la nuit et 53 décibels le jour, les bénéfices seraient considérables.
À Lille, une telle mesure pourrait éviter 85 hospitalisations pour maladies cardiovasculaires chaque année et améliorer le sommeil de plus de 11.600 habitants. À Montpellier, cela équivaudrait à 40 hospitalisations en moins et un sommeil de meilleure qualité pour 2.700 personnes.
Ces résultats marquent une première en France, en combinant l’évaluation quantitative des effets sur la santé de plusieurs facteurs environnementaux.
Ces mesures, bien qu'ambitieuses, pourraient servir de feuille de route pour les autorités locales souhaitant faire de leurs villes des espaces plus sains et plus vivables. L’étude met en lumière l’urgence d’agir pour protéger non seulement l’environnement, mais aussi la santé des générations actuelles et futures.
Lille : Santé publique France dévoile les leviers pour améliorer la santé des habitants
Une étude récemment publiée par Santé publique France révèle l'impact bénéfique d'actions ciblées sur l'environnement urbain, la pollution de l'air et la mobilité active sur la santé des habitants de Lille, Rouen et Montpellier. L'organisme propose des mesures concrètes pour réduire les décès et améliorer la qualité de vie dans ces métropoles.
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Proposer davantage d’espaces verts dans les quartiers urbains pourrait sauver des vies. À Lille, par exemple, l’étude estime qu'aligner le niveau de végétalisation de tous les quartiers sur celui des zones les plus vertes de la métropole pourrait éviter environ 360 décès par an.
Selon Santé publique France, ces chiffres illustrent le rôle majeur des espaces verts dans le bien-être des populations urbaines.
Selon Santé publique France, ces chiffres illustrent le rôle majeur des espaces verts dans le bien-être des populations urbaines.
Qualité de l’air : un défi crucial
La pollution de l'air, en particulier les particules fines, reste une menace importante pour la santé. L’étude préconise de se conformer aux recommandations de l’OMS, qui fixe la limite de pollution aux particules fines à 10 μg/m³.
À Lille, où les niveaux de pollution sont deux fois plus élevés que la limite recommandée, des efforts similaires pourraient prévenir 200 décès annuels et 220 cas d’asthme pédiatrique.
Lutter contre le bruit des transports
Si la réduction des nuisances sonores ne sauve pas directement des vies, elle a un impact significatif sur la santé. En suivant les recommandations de l’OMS, qui limite les niveaux de bruit à 44 décibels la nuit et 53 décibels le jour, les bénéfices seraient considérables.
À Lille, une telle mesure pourrait éviter 85 hospitalisations pour maladies cardiovasculaires chaque année et améliorer le sommeil de plus de 11.600 habitants. À Montpellier, cela équivaudrait à 40 hospitalisations en moins et un sommeil de meilleure qualité pour 2.700 personnes.
Un modèle pour les villes françaises
Ces résultats marquent une première en France, en combinant l’évaluation quantitative des effets sur la santé de plusieurs facteurs environnementaux.
« Des actions ambitieuses sur chacun de ces déterminants environnementaux se traduisent par des impacts positifs sur la santé », souligne Santé publique France.
Ces mesures, bien qu'ambitieuses, pourraient servir de feuille de route pour les autorités locales souhaitant faire de leurs villes des espaces plus sains et plus vivables. L’étude met en lumière l’urgence d’agir pour protéger non seulement l’environnement, mais aussi la santé des générations actuelles et futures.
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