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Lille : bientôt une salle de shoot ?
L'ouverture de cette SCMR devait se faire au début de l'été 2021 afin de permettre aux toxicomanes de consommer de la drogue dans un cadre surveillé et leur permettre l'accès aux soins pour sortir de leur addiction.
Ce "projet expérimental" a déjà été mis en place à Paris et Strasbourg où il suscite de vives réactions.
Gerald Darmanin s'était fermement opposé à l'ouverture de cette "salle de shoot". Ce type de structures provoquent également la crainte des riverains qui craignent que leur quartier soit envahi par les toxicomanes. Martine Aubry précise que le lieu choisi à Lille présente « l'énorme avantage de ne pas avoir de riverains de proximité. »
Photo : La Voix du Nord
Lille : bientôt une salle de shoot ?
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Lors de sa conférence de presse de rentrée le lundi 4 octobre, Martine Aubry a évoqué le projet d'une SCMR (Salle de Consommation à Moindre Risque) communément appelé "salle de shoot" qui devait voir le jour début octobre. La maire de Lille a précisé qu'elle attendait l'accord du gouvernement qui donnera sa réponse le 26 octobre prochain.
L'ouverture de cette SCMR devait se faire au début de l'été 2021 afin de permettre aux toxicomanes de consommer de la drogue dans un cadre surveillé et leur permettre l'accès aux soins pour sortir de leur addiction.
Ce "projet expérimental" a déjà été mis en place à Paris et Strasbourg où il suscite de vives réactions.
« Nous avons choisi un endroit qui ne pose pas de problème de voisinage. Les personnes pourront être accueillies en sécurité au 54, boulevard de Metz dans un local proche d’un centre d’addictologie du centre hospitalier. » , précise la maire de Lille.
Avant d'ajouter « Nous avions, pour ouvrir, de par la loi, jusqu'au 11 octobre. Le gouvernement a demandé 15 jours de plus. Et donc le ministre de la Santé Olivier Véran prend un arrêté pour repousser du 11 au 26 octobre la date d'ouverture possible. »
Gerald Darmanin s'était fermement opposé à l'ouverture de cette "salle de shoot". Ce type de structures provoquent également la crainte des riverains qui craignent que leur quartier soit envahi par les toxicomanes. Martine Aubry précise que le lieu choisi à Lille présente « l'énorme avantage de ne pas avoir de riverains de proximité. »
Photo : La Voix du Nord
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