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Le Portel : un mystérieux blockhaus allemand ressurgit de terre
Le cap d'Alprech compte une quinzaine de blockhaus déjà connus des spécialistes.
Le Portel : un mystérieux blockhaus allemand ressurgit de terre
Fin mars 2025, les ouvriers d'un chantier au Portel ont fait une découverte surprenante. Enseveli sous deux mètres de végétation et de terre, un blockhaus de la Seconde Guerre mondiale a refait surface. Une trouvaille qui a étonné non seulement les travailleurs, mais aussi les spécialistes du conflit.
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Un vestige de la Seconde Guerre mondiale
Le bunker était enterré sous la propriété Mansuy au cap d'Alprech, dans la commune du Portel. Il a refait surface lors des travaux de renaturation menés sur le site. Cette découverte a constitué une véritable surprise tant pour les ouvriers du chantier que pour les experts en histoire militaire.
« Dans le coin c'est extrêmement rare, il y en a beaucoup de répertoriés », explique Jacky Lemaitre, président de l'association Bunker Opale History.
Le cap d'Alprech compte une quinzaine de blockhaus déjà connus des spécialistes.
Ce qui rend cette découverte particulièrement intéressante est que ce blockhaus n'était pas recensé dans les inventaires existants. Il a donc échappé aux recherches précédentes des historiens et des passionnés de fortifications militaires.
Le cap d’Alprech compte déjà une quinzaine de bunkers recensés, témoins du passé militaire de la côte d’Opale. Ce nouveau venu, oublié des archives, relance l’intérêt historique du site et soulève des interrogations sur son usage exact.
Le cap d’Alprech compte déjà une quinzaine de bunkers recensés, témoins du passé militaire de la côte d’Opale. Ce nouveau venu, oublié des archives, relance l’intérêt historique du site et soulève des interrogations sur son usage exact.
Atypique et intriguant
Ce blockhaus intrigue aussi par sa structure. Il possède une large entrée, une petite porte et une surface d’environ 3 m². Des dimensions réduites qui laissent penser à un abri de type « Leicht » (léger, en allemand), utilisé non pas pour abriter des soldats, mais plutôt pour le stockage de matériel.
Selon Jacky Lemaitre, la fine couche de béton qui recouvre l’édifice ne permet pas de protéger efficacement des tirs. Il avance également une autre hypothèse : cette entrée pourrait être reliée à un réseau souterrain d’abris en tôle métro, une structure métallique cintrée utilisée à l’époque pour créer des galeries temporaires.
Quel avenir pour ce bunker ?
En attendant d’éclaircir l’affaire, le Conservatoire du littoral, en charge de la renaturation du cap, a fermé l’entrée au blockhaus. L’établissement prévoit de l’intégrer au paysage du cap d’Alprech. Des ouvertures seront laissées pour les chauves-souris, les hirondelles et les amphibiens, afin de préserver la biodiversité locale.
La propriété Mansuy fera partie d’un enclos. Des barrières empêcheront les troupeaux de descendre les marches du bunker, assurant ainsi la sécurité du site et des animaux.
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