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La langue picarde sera finalement enseignée à l’école
Leur prise de position semble avoir fonctionné. Trois semaines plus tard, le ministère de l’Éducation nationale, via une annonce de la région académique des Hauts-de-France, décide d’inscrire la langue picarde et le flamand occidental parmi les langues régionales pouvant être enseignées à l’école. Ceci au même titre que le basque, le breton, le catalan et une vingtaine d’autres langues dont c’est déjà le cas.
La langue picarde sera finalement enseignée à l’école
Une circulaire publiée hier par l’Éducation nationale inscrit le picard dans la liste des langues régionales qui seront enseignées à l’école.
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Au début du mois pourtant, le ministère de l’Éducation nationale portait un tout autre discours. En effet, ce dernier avait diffusé une circulaire excluant la langue picarde autrement appelée « ch’ti » des enseignements à l’école. Une décision qui avait causé la colère et l’incompréhension de certains élus qui avaient envoyé une lettre au Premier ministre Jean Castex pour revoir le projet.
Leur prise de position semble avoir fonctionné. Trois semaines plus tard, le ministère de l’Éducation nationale, via une annonce de la région académique des Hauts-de-France, décide d’inscrire la langue picarde et le flamand occidental parmi les langues régionales pouvant être enseignées à l’école. Ceci au même titre que le basque, le breton, le catalan et une vingtaine d’autres langues dont c’est déjà le cas.
Un « moment historique » pour la langue picarde
Le picard sera enseigné dans les écoles et établissements des académies d’Amiens et Lille de la maternelle au lycée. L’apprentissage de la langue, facultative, pourra prendre deux formes : un enseignement de la langue et de la culture régionales, ou un enseignement bilingue en langue française et en langue régionale.
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, s’est réjoui de la nouvelle « Cette tradition, cette part de notre patrimoine seront préservées et continueront à être transmises aux jeunes générations ». Olivier Engelaere, le directeur de l’agence régionale de la langue picarde, rejoint les propos du président de région et salut la décision du gouvernement qu’il qualifie de « moment historique ».
Une enquête de Sociovision réalisée sur un échantillon de 3 500 personnes en novembre dernier a révélé que 38 % des habitants des Hauts-de-France parlent encore la langue régionale.
Une enquête de Sociovision réalisée sur un échantillon de 3 500 personnes en novembre dernier a révélé que 38 % des habitants des Hauts-de-France parlent encore la langue régionale.
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