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Il vole une infirmière et un patient au CHU de Lille
Il vole une infirmière et un patient au CHU de Lille
Un sans domicile fixe de 43 ans a été condamné par le tribunal pour s'être introduit dans une salle de repos du personnel soignant du CHU de Lille. Il y a commis plusieurs vols, ciblant une infirmière et un patient vulnérable. Les faits se sont déroulés récemment et ont conduit à une comparution immédiate.
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Les faits se sont déroulés mardi 1er avril à l'hôpital Salengro du CHU de Lille. Un sans domicile fixe de 43 ans s'est introduit dans une salle de détente réservée au personnel soignant. Lors de son audience en comparution immédiate, il a reconnu avoir consommé de l'alcool et des cigarettes ce jour-là, ce qui rendait ses souvenirs "flous".
Malgré cette amnésie partielle, les caméras de vidéosurveillance ont permis aux forces de l'ordre de l'identifier et de l'interpeller rapidement après les faits.
Dans cette salle de repos, il a dérobé le sac d'une infirmière contenant ses papiers, son portefeuille, ses clés et son téléphone. Il a également volé un rasoir électrique ainsi qu'un second téléphone portable appartenant à un patient.
Selon La Voix du Nord, le président du tribunal, Frédéric Simon, a souligné la gravité particulière de ce dernier vol :
"Vous avez volé, Monsieur, un homme atteint d'une tumeur cancéreuse au cerveau, qui ne pouvait pas bouger de son lit !".
Face à ces accusations, le prévenu s'est contenté de s'excuser en déclarant :
"Ce n'est pas bien ce que j'ai fait."
Un lourd passé judiciaire
La procureure a rappelé lors de l'audience que l'homme présentait "un casier judiciaire bien chargé" avec pas moins de 27 mentions. Elle a toutefois reconnu que le prévenu avait fait des efforts d'insertion, tout en soulignant que "la précarité n'excuse pas le passage à l'acte".
Le président du tribunal a également fait remarquer à l'accusé que "la justice vous a tendu la main plus d'une fois".
Une peine aménagée
Au vu des éléments du dossier, le tribunal a condamné le prévenu à huit mois d'emprisonnement ferme. À cette peine s'ajoute la révocation d'un sursis probatoire de quatre mois prononcé dans une autre affaire.
Ces douze mois de prison ne seront toutefois pas effectués en détention classique. Le tribunal a décidé d'aménager cette peine sous forme d'un placement à l'extérieur, dans une structure habilitée. Cette décision permettra à J. B. de bénéficier d'un suivi sanitaire et social adapté à sa situation.
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