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Grande Réderie d'Amiens : Il vendait des objets nazis
Grande Réderie d'Amiens : Il vendait des objets nazis
Un stand de la Grande Réderie d’Amiens a été fermé ce dimanche 13 avril après l’exposition d’objets à connotation nazie. Des plaques métalliques portant le sigle NSDAP ont suscité l’indignation des visiteurs, entraînant l’intervention des forces de l’ordre et la réaction immédiate de l’association SOS Racisme.
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La Grande Réderie d'Amiens, événement emblématique de la région des Hauts-de-France, a été le théâtre d'une vive polémique. Un stand proposant à la vente des objets nazis a été fermé par la police nationale, suite à des signalements de visiteurs choqués et à l'intervention de l'association SOS Racisme.
Des Plaques Métalliques à la Gloire du Nazisme
Selon les informations recueillies, le stand en question proposait des plaques métalliques arborant des symboles nazis, notamment le sigle NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands). La vente de tels objets, près de 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, a suscité l'indignation de nombreux visiteurs, qui ont alerté SOS Racisme. L'association a immédiatement dénoncé "une offense à la mémoire des victimes de la barbarie et une atteinte aux valeurs républicaines".
Intervention de la police et réactions de SOS Racisme
Selon Ici Picardie, la police est intervenue dans l’après-midi. Le vendeur a retiré les objets de lui-même suite à cette intervention. Dans un communiqué publié dimanche soir, l’association SOS Racisme dénonce « une offense à la mémoire des victimes de la barbarie et une atteinte aux valeurs républicaines ».
Ce que dit la loi
La vente d’objets faisant référence au nazisme n’est pas interdite en France. Cependant, le Code pénal (article R645-1) précise qu’il est interdit « d’exhiber en public un uniforme, un insigne ou un emblème rappelant les uniformes, les insignes ou les emblèmes qui ont été portés ou exhibés soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945, soit par une personne reconnue coupable par une juridiction française ou internationale d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité ».
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