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Denain : elle porte plainte contre ses victimes après les avoir renversé avec sa voiture
Après l'accident, elle a découvert une publication sur Facebook décrivant les faits :
Le tribunal correctionnel de Valenciennes a condamné la conductrice, le 27 août, à une peine de dix mois de prison avec sursis, assortie d'une suspension de permis pendant huit mois et de la confiscation de son véhicule.
Denain : elle porte plainte contre ses victimes après les avoir renversé avec sa voiture
Les faits remontent à septembre 2021. A l'époque, cet accident avec délit de fuite survenu à Denain avait enflammé les discussions sur les réseaux sociaux. La conductrice, une infirmière, a comparu devant le tribunal correctionnel de Valenciennes et a été condamnée le 27 août.
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Le 8 septembre 2021 en fin de journée, une femme et sa belle-fille mineure ont été renversées par une Renault Mégane alors qu'elles traversaient sur un passage piéton, comme l'indique La Voix du Nord. La conductrice a poursuivi sa route sans ralentir.
Mais l'affaire prend une tournure ubuesque le 14 septembre de la même année, lorsqu'elle dépose plainte pour dégradations sur son véhicule, accusant ses deux victimes. Elle renouvèle sa plainte le 8 octobre, prétendant que celles-ci avaient frappé sa voiture.
En réalité, la victime plus âgée a été blessée à l'épaule et à la cheville, avec une incapacité totale de travail (ITT) de 21 jours, tandis que la mineure a souffert d'un traumatisme crânien, avec une ITT de 8 jours.
Ce n’est que confrontée aux images de vidéosurveillance que la conductrice, une infirmière libérale de 25 ans, a admis sa culpabilité.
Mais l'affaire prend une tournure ubuesque le 14 septembre de la même année, lorsqu'elle dépose plainte pour dégradations sur son véhicule, accusant ses deux victimes. Elle renouvèle sa plainte le 8 octobre, prétendant que celles-ci avaient frappé sa voiture.
En réalité, la victime plus âgée a été blessée à l'épaule et à la cheville, avec une incapacité totale de travail (ITT) de 21 jours, tandis que la mineure a souffert d'un traumatisme crânien, avec une ITT de 8 jours.
Ce n’est que confrontée aux images de vidéosurveillance que la conductrice, une infirmière libérale de 25 ans, a admis sa culpabilité.
« J’ai été choquée par la situation, je suis restée bloquée », ajoutant qu'elle avait vu les victimes juste avant l'impact.
Après l'accident, elle a découvert une publication sur Facebook décrivant les faits :
« Les commentaires étaient vraiment violents, alors j'ai eu peur de les contacter », a-t-elle expliqué lors de son procès
« Les accidents de la route peuvent arriver à tout le monde, mais ce qui est inacceptable, c'est de fuir »., a souligné Me Babouri, l'avocat de la mineure.
Le tribunal correctionnel de Valenciennes a condamné la conductrice, le 27 août, à une peine de dix mois de prison avec sursis, assortie d'une suspension de permis pendant huit mois et de la confiscation de son véhicule.
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