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Covid-19 : des enseignants excédés par un allègement du protocole sanitaire dans les écoles
Ce protocole est à peine entré en vigueur, qu’il est déjà amendé.
Cette décision fait suite à une réunion qui a eu lieu hier entre le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et les syndicats enseignants qui critiquent la complexité des nouvelles mesures.
En outre, en constatant le nombre des contaminations quotidiennes – 261 481 nouveaux cas en 24 heures selon Santé publique France – le gouvernement a réalisé que les mesures à l’école seraient rapidement intenables.
L'exécutif a donc décidé jeudi soir qu’a compté d’aujourd’hui, le parcours de dépistage serait valable pour une semaine, même en cas de nouveaux cas positifs détectés dans une classe.
Une information transmise à tous les directeurs d’école par mail, qui spécifie également la marche à suivre si un élève est cas contact d'un cas confirmé au sein de sa sphère familiale. Une quarantaine de sept jours doit alors être respectée suivi d’un test antigénique ou PCR.
Ce point ne s’applique pas aux élèves qui bénéficient d’un schéma vaccinal complet ou qui ont moins de 12 ans.
Dans ce cas, l’élève doit immédiatement réaliser un test antigénique ou PCR puis des autotests à J + 2 et J + 4 et retourner en classes s’ils reviennent négatifs.
Mais décidément, il semblerait qu’une entente soit impossible entre le gouvernement et les enseignants.
Covid-19 : des enseignants excédés par un allègement du protocole sanitaire dans les écoles
Alors qu’un nouveau protocole sanitaire est appliqué depuis jeudi dans les écoles, le gouvernement a déjà annoncé hier soir un allègement des mesures mises en place.
En colère, des enseignants ont lancé un appel à la grève nationale dans les écoles primaires pour le 13 janvier.
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Nous vous en parlions en début de semaine, depuis lundi un nouveau protocole de dépistage avait été mis en place dans les écoles primaires afin d’endiguer la propagation du virus.
Les nouvelles mesures indiquaient que dès l’apparition d’un cas positif dans une classe, tous les élèves devaient faire un test antigénique ou PCR avant un retour à l’école, sur présentation d’un résultat négatif.
Ce test était alors suivi de deux autotests délivrés gratuitement en pharmacie pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J + 2 et à J + 4.
Les nouvelles mesures indiquaient que dès l’apparition d’un cas positif dans une classe, tous les élèves devaient faire un test antigénique ou PCR avant un retour à l’école, sur présentation d’un résultat négatif.
Ce test était alors suivi de deux autotests délivrés gratuitement en pharmacie pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J + 2 et à J + 4.
Un parcours de dépistage valable une semaine
Ce protocole est à peine entré en vigueur, qu’il est déjà amendé.
Cette décision fait suite à une réunion qui a eu lieu hier entre le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et les syndicats enseignants qui critiquent la complexité des nouvelles mesures.
En outre, en constatant le nombre des contaminations quotidiennes – 261 481 nouveaux cas en 24 heures selon Santé publique France – le gouvernement a réalisé que les mesures à l’école seraient rapidement intenables.
L'exécutif a donc décidé jeudi soir qu’a compté d’aujourd’hui, le parcours de dépistage serait valable pour une semaine, même en cas de nouveaux cas positifs détectés dans une classe.
Une information transmise à tous les directeurs d’école par mail, qui spécifie également la marche à suivre si un élève est cas contact d'un cas confirmé au sein de sa sphère familiale. Une quarantaine de sept jours doit alors être respectée suivi d’un test antigénique ou PCR.
Ce point ne s’applique pas aux élèves qui bénéficient d’un schéma vaccinal complet ou qui ont moins de 12 ans.
Dans ce cas, l’élève doit immédiatement réaliser un test antigénique ou PCR puis des autotests à J + 2 et J + 4 et retourner en classes s’ils reviennent négatifs.
Une guerre sans fin entre le gouvernement et le corps enseignant
Mais décidément, il semblerait qu’une entente soit impossible entre le gouvernement et les enseignants.
En effet, alors que le nouveau protocole sanitaire vient être (légèrement) allégé à la demande du corps enseignant, ce dernier estime qu’il reste encore complexe et difficile à appliquer pour les familles.
Le syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles (SNUipp-FSU), premier syndicat d’enseignants du primaire, a lancé ce matin un appel à la grève national le jeudi 13 janvier.
Ils réclament principalement un retour à la fermeture d'une classe dès qu’un cas positif est détecté et critiquent le ministre de l'Éducation nationale qui est « resté sourd une nouvelle fois aux exigences portées par les organisations syndicales pour sécuriser l’école ».
Selon un communiqué du ministère de l'Éducation nationale, on compte actuellement 28 structures scolaires fermées en France.
Le syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles (SNUipp-FSU), premier syndicat d’enseignants du primaire, a lancé ce matin un appel à la grève national le jeudi 13 janvier.
Ils réclament principalement un retour à la fermeture d'une classe dès qu’un cas positif est détecté et critiquent le ministre de l'Éducation nationale qui est « resté sourd une nouvelle fois aux exigences portées par les organisations syndicales pour sécuriser l’école ».
Selon un communiqué du ministère de l'Éducation nationale, on compte actuellement 28 structures scolaires fermées en France.
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