Accueil
>
Actualités
>
Compiègne : quand les éboueurs doivent s’adapter aux « heures de bureau » des dealers
L’agglomération a jugé l’expérience suffisamment concluante pour la prolonger jusqu’en 2026, avec un coût modique de 43 862,50 euros hors taxe pour cette danse matinale des bennes. Le maire LR de Compiègne, Philippe Marini, salue cette initiative comme un moyen efficace de prévenir les détournements malintentionnés d’objets du quotidien. Après tout, une poubelle mal placée pourrait être aussi redoutable qu’un dépôt de pavés laissés à l’abandon.
Si cette mesure vise à maintenir la propreté et la sécurité, certains y verront un symbole absurde de l’adaptation urbaine au trafic de drogue. Les bennes, elles, n’ont pas encore donné leur avis, mais elles auront au moins le mérite de rester à l’écart des flammes et des guetteurs jusqu’à l’été 2026. Reste à voir si la ville rendra ce curieux stratagème permanent, ou si elle devra s'attaquer à d'autres « réorganisations logistiques » pour calmer le bitume en effervescence.
Compiègne : quand les éboueurs doivent s’adapter aux « heures de bureau » des dealers
Dans certains quartiers de Compiègne, comme au Clos des Roses, les poubelles ont dû s’incliner face à une concurrence inattendue : les dealers. Depuis l’été dernier, les horaires de ramassage des ordures ont été avancés pour éviter de croiser le chemin de ces commerçants de rue pas vraiment discrets.
- Partager sur :
Les quartiers concernés, L’Écharde, le Clos des Roses, les Musiciens et le Square du Vivier Corax, ont vu leurs poubelles collectées avant l’heure du crime, littéralement. Désormais, les bennes passent dès 9h et terminent leur tournée à 13h, bien avant que les « veilleurs de nuit » ne prennent leur service. Exit les anciens horaires de l’après-midi, qui coïncidaient malencontreusement avec les horaires de pointe du business local.
Pourquoi cette réorganisation ? Parce que les conteneurs devenaient des outils multifonction : barricades pour ralentir les policiers, bûches improvisées pour des feux de joie urbains, ou simplement nuisances visuelles. Désormais, les trottoirs retrouvent leur sérénité... du moins jusqu’à 13h.
Pourquoi cette réorganisation ? Parce que les conteneurs devenaient des outils multifonction : barricades pour ralentir les policiers, bûches improvisées pour des feux de joie urbains, ou simplement nuisances visuelles. Désormais, les trottoirs retrouvent leur sérénité... du moins jusqu’à 13h.
Moins de poubelles, plus de tranquillité ?
L’agglomération a jugé l’expérience suffisamment concluante pour la prolonger jusqu’en 2026, avec un coût modique de 43 862,50 euros hors taxe pour cette danse matinale des bennes. Le maire LR de Compiègne, Philippe Marini, salue cette initiative comme un moyen efficace de prévenir les détournements malintentionnés d’objets du quotidien. Après tout, une poubelle mal placée pourrait être aussi redoutable qu’un dépôt de pavés laissés à l’abandon.
Une solution durable ou un cache-misère ?
Si cette mesure vise à maintenir la propreté et la sécurité, certains y verront un symbole absurde de l’adaptation urbaine au trafic de drogue. Les bennes, elles, n’ont pas encore donné leur avis, mais elles auront au moins le mérite de rester à l’écart des flammes et des guetteurs jusqu’à l’été 2026. Reste à voir si la ville rendra ce curieux stratagème permanent, ou si elle devra s'attaquer à d'autres « réorganisations logistiques » pour calmer le bitume en effervescence.
Retrouvez l'intégralité de nos émissions et replays
Toutes les émissions