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Comines : la tragique agonie d'un cheval sur la chaussée, percuté par un tracteur

Ce jeudi 14 novembre 2024 à Comies, un cheval a dû être euthanasié après avoir été violemment heurté par un tracteur. Ce drame soulève des interrogations sur la cohabitation et la sécurité des différents usagers des routes rurales, qu’il s’agisse de véhicules agricoles, de cavaliers ou d’autres passants.
Ce jeudi 14 novembre 2024, aux alentours de 17 heures, un accident tragique s’est produit dans la Grand Rue de Ten-Brielen à Comines. Un tracteur a percuté un cheval après avoir tenté de dépasser deux cavaliers, provoquant des blessures fatales pour l’animal. Le cavalier, choqué mais légèrement blessé, a échappé au pire, contrairement à son cheval Aldé, gravement touché. La collision a entraîné de graves lésions, notamment une fracture d’un membre postérieur, un sabot arraché et une profonde plaie abdominale. Après près de deux heures d’agonie, Aldé a dû être euthanasié sur place.

Cet incident relance le débat sur la sécurité et la cohabitation entre véhicules agricoles, cavaliers, cyclistes et autres usagers dans les zones rurales, particulièrement dans une région à forte vocation agricole. Des voix s’élèvent parmi les habitants pour dénoncer les installations de sécurité, notamment les poteaux de rétrécissement de voie qui, selon eux, compliquent la circulation.

« Il est essentiel de ne pas incriminer les dispositifs de limitation de vitesse, comme les poteaux orange, qui visent justement à sécuriser les pistes cyclables en les séparant de la route principale très fréquentée. Aujourd’hui, ce n’est pas les aménagements qu’il faut mettre en cause, mais le non-respect du partage de l’espace public. », a réagi Didier Soet, élu local, en appelant au respect des règles de sécurité et à la prudence sur ces routes partagées. 

Sur les circonstances exactes de l’accident, Didier Soet souligne la nécessité d’une enquête approfondie : 

« C’est à la police de déterminer les responsabilités. Je ne suis pas là pour pointer un coupable, que ce soit le conducteur du tracteur ou le cavalier. Chacun doit adapter sa vitesse et respecter la route. »

L’élu conclut en rappelant les objectifs des aménagements de sécurité : 

« Ce genre d’accident est toujours tragique, mais il ne faut pas perdre de vue que ces dispositifs sont conçus pour réduire les risques. La sécurité passe avant tout par le respect de chacun des usagers. »