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Brexit: Une aide de la Région pour aider les pêcheurs
Dans la Région Hauts-de-France la pêche concerne 6500 emplois directs, dont 850 marins et 5005 emplois uniquement dans le secteur de la transformation.
En France, Boulogne représente la première place de mareyage et représente 30% de l'activité française.
Voté par la Région Hauts-de-France, la mise en place d'un fonds d'urgence spécial doit permettre d’atténuer la perte de compétitivité des entreprises et le risque de chômage voire d’arrêt d’activité dans la filière halieutique. En effet, certains armements privilégient l’acheminement de leurs marchandises en Irlande, aux Pays-Bas ou au Danemark. Cette solution est rendue moins complexe aux vues des nouvelles formalités douanières.
Au-delà du sujet de l’attribution des licences de pêche pour la zone des 6-12 milles britanniques, la baisse de la ressource - conjuguée au contexte de crise sanitaire - pénalise l’apport sur la criée et les entreprises de transformation. Or, celles-ci représentent plus de 5 000 des 6 500 emplois de la pêche dans la région. La zone de Capécure, à Boulogne-sur-Mer (62), est particulièrement concernée.
Ce fonds servira à compenser temporairement les surcoûts (à hauteur de 80 %, plafonné à 120 000 € par entreprise) d’acheminement subis par les entreprises de pêche, comme c’est le cas pour l’armement hauturier Euronor (Comptoir des pêches d’Europe du Nord) qui sera le premier à en bénéficier.
Parallèlement, un plan d’actions à cinq ans doit être élaboré avec les professionnels de la filière pour faire évoluer les pratiques de commercialisation des produits (digitalisation, centralisation des apports, traçabilité) et valoriser certaines activités.
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Brexit: Une aide de la Région pour aider les pêcheurs
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Le choix du Royaume-Uni de quitter l'Union Européenne entraîne des répercussions sur les conditions de travail des entreprises du secteur.
Dans la Région Hauts-de-France la pêche concerne 6500 emplois directs, dont 850 marins et 5005 emplois uniquement dans le secteur de la transformation.
En France, Boulogne représente la première place de mareyage et représente 30% de l'activité française.
Un fonds d'urgence pour soutenir l’apport de marchandises
Voté par la Région Hauts-de-France, la mise en place d'un fonds d'urgence spécial doit permettre d’atténuer la perte de compétitivité des entreprises et le risque de chômage voire d’arrêt d’activité dans la filière halieutique. En effet, certains armements privilégient l’acheminement de leurs marchandises en Irlande, aux Pays-Bas ou au Danemark. Cette solution est rendue moins complexe aux vues des nouvelles formalités douanières.
Au-delà du sujet de l’attribution des licences de pêche pour la zone des 6-12 milles britanniques, la baisse de la ressource - conjuguée au contexte de crise sanitaire - pénalise l’apport sur la criée et les entreprises de transformation. Or, celles-ci représentent plus de 5 000 des 6 500 emplois de la pêche dans la région. La zone de Capécure, à Boulogne-sur-Mer (62), est particulièrement concernée.
500 000 euros d’urgence pour 2021
Ce fonds servira à compenser temporairement les surcoûts (à hauteur de 80 %, plafonné à 120 000 € par entreprise) d’acheminement subis par les entreprises de pêche, comme c’est le cas pour l’armement hauturier Euronor (Comptoir des pêches d’Europe du Nord) qui sera le premier à en bénéficier.
Parallèlement, un plan d’actions à cinq ans doit être élaboré avec les professionnels de la filière pour faire évoluer les pratiques de commercialisation des produits (digitalisation, centralisation des apports, traçabilité) et valoriser certaines activités.
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