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Convaincu de posséder un Picasso, un Béthunois dénonce le silence des experts
En 1999, à la mort de cet oncle, il hérite d’une partie de cette collection qu’il stocke dans un garage pendant des années. Lorsqu’il décide enfin de l’explorer, il découvre un dessin encadré, intrigant par son association d’un portrait non signé d’Igor Stravinsky et d’une coupure de presse reproduisant une œuvre de Picasso.
Convaincu d’avoir un trésor, Josselin se lance dans des recherches approfondies.
Selon lui, ce détail renforce l’idée que le dessin aurait été réalisé lors d’un dîner réunissant Picasso, Stravinsky et Jean Cocteau au Marignan. Il explique également l’inscription trompeuse « 1935 » au verso :
Des analyses graphologiques et stylistiques soutiennent son hypothèse. « Ce dessin correspond au style de Picasso entre 1937 et 1940 : des hachures, un trait primitif et l’utilisation récurrente du taureau. » Malgré cela, l’administration Picasso reste silencieuse. Or, sans leur certification, « le dessin reste invendable, estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros, et exclu des musées et des expositions », déplore Josselin.
Josselin soupçonne une explication économique :
Aujourd’hui, il partage ses découvertes en ligne, sans autre ambition que de mener ses recherches à terme.
Convaincu de posséder un Picasso, un Béthunois dénonce le silence des experts
Depuis quinze ans, Josselin, un retraité de Béthune, tente de prouver que le dessin hérité de son grand-oncle est l’œuvre de Pablo Picasso. Pourtant, l’administration Picasso, seule autorité habilitée à l’authentifier, refuse de lui répondre, laissant le mystère entier.
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Josselin, ancien chef d’entreprise, n’avait pas vraiment d’intérêt pour l’art avant la retraite.
« J’avais un grand-oncle à Roubaix qui achetait en ventes aux enchères et entreposait ses acquisitions dans une usine désaffectée, » explique-t-il à La Voix du Nord
En 1999, à la mort de cet oncle, il hérite d’une partie de cette collection qu’il stocke dans un garage pendant des années. Lorsqu’il décide enfin de l’explorer, il découvre un dessin encadré, intrigant par son association d’un portrait non signé d’Igor Stravinsky et d’une coupure de presse reproduisant une œuvre de Picasso.
Des indices troublants
Convaincu d’avoir un trésor, Josselin se lance dans des recherches approfondies.
« Au dos, il y avait un ticket de cinéma daté de 1938, lié à Jacques Prévert, un ami de Picasso. »
Selon lui, ce détail renforce l’idée que le dessin aurait été réalisé lors d’un dîner réunissant Picasso, Stravinsky et Jean Cocteau au Marignan. Il explique également l’inscription trompeuse « 1935 » au verso :
« Pour moi, c’est une erreur rajoutée en 1941, quand Picasso aurait offert l’œuvre à Eugenia Errázuriz, sa mécène. »
Des experts convaincus mais un marché bloqué
Des analyses graphologiques et stylistiques soutiennent son hypothèse. « Ce dessin correspond au style de Picasso entre 1937 et 1940 : des hachures, un trait primitif et l’utilisation récurrente du taureau. » Malgré cela, l’administration Picasso reste silencieuse. Or, sans leur certification, « le dessin reste invendable, estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros, et exclu des musées et des expositions », déplore Josselin.
Une omerta sur le marché de l’art ?
Josselin soupçonne une explication économique :
« Picasso a produit des milliers d’œuvres. En reconnaître davantage inonderait le marché, risquant de faire baisser leur valeur. »
Aujourd’hui, il partage ses découvertes en ligne, sans autre ambition que de mener ses recherches à terme.
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