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"Attaque massive" contre la SNCF : 800 000 voyageurs et un train sur deux sur l’axe Nord concernés

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Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2024, le réseau ferroviaire a subi une « attaque massive visant à paralyser » le réseau TGV, selon la SNCF. À quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, la circulation des TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est sera « très perturbée ».

Ce qu'il faut savoir :


  • La SNCF a été victime cette nuit de plusieurs actes de malveillance : des incendies déclenchés sur des installations (câbles, postes d'aiguillages), notamment à Croisilles, dans le Pas-de-Calais.
  • Des perturbations vont durer au moins tout le week-end dans de nombreuses gares de la région et à Paris.
  • 250 000 voyageurs sont impactés ce vendredi, jour de cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024.
  • 800 000 voyageurs sont concernés sur l'ensemble du week-end.
  • La SNCF recommande aux voyageurs de ne pas se rendre en gare, et annonce des remboursements à 100%.
La SNCF a déclaré vendredi avoir été victime d'une « attaque massive visant à paralyser le réseau » des TGV. « On estime qu'environ 800 000 voyageurs seront affectés » par les perturbations, a annoncé le président du groupe SNCF le 26 juillet, à la suite des actes de malveillance qui ont touché le réseau TGV. À l'approche de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, la compagnie ferroviaire a demandé aux voyageurs de reporter leur déplacement et de ne pas se rendre en gare.

« Cette nuit, plusieurs actes de malveillance ont été perpétrés contre la SNCF », a indiqué le groupe ferroviaire dans un communiqué, précisant que « des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager [ses] installations ». En détail, cinq dégradations ou tentatives de dégradations ont eu lieu entre 1 heure et 5h30 du matin, ciblant des boîtiers électriques ou de signalisation, ont appris Franceinfo et France Inter de sources proches du dossier.

 « À travers la SNCF, ce sont les Français que l'on attaque » 


« Aujourd'hui, tous les éléments que nous avons montrent clairement qu'il s'agit d'actes volontaires (...), notamment la simultanéité des incidents qui est plus que suspecte », a assuré Patrice Vergriete lors d'une conférence de presse. « À travers la SNCF, ce sont les Français que l'on attaque », a ajouté Jean-Pierre Farrandou, président du groupe SNCF, à ses côtés. La ministre démissionnaire des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a exprimé son indignation sur BFMTV : « C'est proprement consternant ».
Les équipes de SNCF Réseau « sont déjà sur place pour procéder au diagnostic et commencer les réparations », mais cette « situation devrait durer au moins tout le week-end, le temps de réaliser les réparations nécessaires », a indiqué l'opérateur. 


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