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Arras : une famille se bat pour empêcher l'euthanasie du sanglier qu'elle a adopté

Ce vendredi 12 juillet 2024, la cour d'appel de Douai a tranché en faveur de l'euthanasie de toto, un sanglier recueilli par une famille arrageoise à l'automne 2023, le sauvant de chiens de chasseurs. Arnaud Bienvenu, le père de famille, compte se pourvoir en cassation.
Alors qu'il n'était qu'un petit marcassin, Toto a été sauvé par une famille de l'arrageois à l'automne 2023. Il était poursuivi par des chiens de chasseurs. Il avait été confisqué par la gendarmerie. Cette saisie s'inscrivait dans une enquête concernant le père de famille, durant laquelle une cinquantaine d'armes ont également été récupérées. En attendant de décider de son avenir, l'animal a été placé sous la garde du refuge d'Arras.

Même si le parc animalier municipal de Charleville-Mézières avait proposé de recueillir le sanglier, la justice en a décidé autrement. Toto devrait être euthanasié, en raison de sa possible contagiosité pour d’autres animaux.

« Je ne peux me résoudre à assister à cet acte barbare sans intervenir, avait alors plaidé Boris Ravignon, le maire de Charleville-Mézières. Raison pour laquelle nous proposons officiellement d’adopter Toto : si la justice nous entend, ce dernier sera bientôt relâché au sein du parc animalier municipal, un vaste espace clos de 34 ha au sein duquel s’ébattent déjà en liberté de nombreux animaux sauvages, dont de nombreux sangliers. » avait proposé le maire de Charleville-Mézières lors de l’audience d’appel.

Le père de famille compte désormais se pourvoir en cassation pour éviter l’application de cette décision.

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