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Aniche : un père condamné pour avoir laissé ses enfants seuls toute une soirée
Vers 19h, les cris répétés d’un enfant à une fenêtre du premier étage, appelant sa mère, ont alerté une voisine. Inquiète, celle-ci a tenté d’intervenir, mais s’est heurtée à une porte close. Ne parvenant pas à joindre les parents, elle a fini par appeler les secours.
Les sapeurs-pompiers ont alors forcé la porte de la petite maison en briques. À l’intérieur, ils ont découvert un logement insalubre. Un chiot berger allemand avait déféqué dans plusieurs pièces. Un premier enfant de 3 ans se trouvait au premier étage, tandis que le second, âgé de 2 ans, dormait sous les combles. Aucun adulte n’était présent sur les lieux.
Malgré les recherches, les parents des deux garçons étaient introuvables jusqu’à minuit. La mère, occupée au chevet de leur troisième enfant hospitalisé, n’était pas au courant de la situation. Le père, âgé de 29 ans, censé surveiller les enfants, n’est rentré qu’après plusieurs heures d’absence. Lors de son audition, il a tenté de justifier son comportement.
Ses propos contradictoires et les témoignages des voisins, qui avaient déjà vu un enfant à la fenêtre dès 18h, n’ont pas convaincu.
Ce n’était pas la première alerte concernant cette famille. Quelques jours avant, le voisinage avait déjà dû intervenir pour récupérer un des enfants, retrouvé sans surveillance à l’extérieur, alors que leur père semblait dépassé et consommait du protoxyde d’azote. Face au tribunal, il a évoqué des problèmes personnels.
Reconnu coupable de délaissement de mineurs, il a été condamné à dix mois de prison avec sursis probatoire. Le tribunal a également décidé de lui retirer l’exercice de l’autorité parentale sur ses deux enfants, désormais placés en familles d’accueil.
Aniche : un père condamné pour avoir laissé ses enfants seuls toute une soirée
Le 7 juillet dernier, une scène inquiétante s’est déroulée dans une courée à Aniche. Deux enfants, âgés de 2 et 3 ans, ont été retrouvés seuls dans leur domicile familial dans des conditions alarmantes. Leur père, jugé pour délaissement de mineurs, a été condamné ce mardi 17 décembre à dix mois de prison avec sursis probatoire.
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Cris inquiétants
Vers 19h, les cris répétés d’un enfant à une fenêtre du premier étage, appelant sa mère, ont alerté une voisine. Inquiète, celle-ci a tenté d’intervenir, mais s’est heurtée à une porte close. Ne parvenant pas à joindre les parents, elle a fini par appeler les secours.
Les sapeurs-pompiers ont alors forcé la porte de la petite maison en briques. À l’intérieur, ils ont découvert un logement insalubre. Un chiot berger allemand avait déféqué dans plusieurs pièces. Un premier enfant de 3 ans se trouvait au premier étage, tandis que le second, âgé de 2 ans, dormait sous les combles. Aucun adulte n’était présent sur les lieux.
Absence inexpliquée
Malgré les recherches, les parents des deux garçons étaient introuvables jusqu’à minuit. La mère, occupée au chevet de leur troisième enfant hospitalisé, n’était pas au courant de la situation. Le père, âgé de 29 ans, censé surveiller les enfants, n’est rentré qu’après plusieurs heures d’absence. Lors de son audition, il a tenté de justifier son comportement.
« J’étais parti aider un ami en panne, je pensais que les enfants dormaient », a-t-il expliqué.
Ses propos contradictoires et les témoignages des voisins, qui avaient déjà vu un enfant à la fenêtre dès 18h, n’ont pas convaincu.
Négligence répétée
Ce n’était pas la première alerte concernant cette famille. Quelques jours avant, le voisinage avait déjà dû intervenir pour récupérer un des enfants, retrouvé sans surveillance à l’extérieur, alors que leur père semblait dépassé et consommait du protoxyde d’azote. Face au tribunal, il a évoqué des problèmes personnels.
« J’étais en dépression, je pensais à ma famille », a-t-il confié, rappelant son hospitalisation en août pour une infection liée à son addiction.
Condamnation sévère
Reconnu coupable de délaissement de mineurs, il a été condamné à dix mois de prison avec sursis probatoire. Le tribunal a également décidé de lui retirer l’exercice de l’autorité parentale sur ses deux enfants, désormais placés en familles d’accueil.
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